Nuages...

attention,pas de copie des photos sans autorisation de l'auteur.

Pardon, pour cette phrase, que je n'aime pas du tout, mais c'est un test !

Dans le paysage

Du grand firmament,

Où vas-tu nuage?

Poussé par le vent.

Toujours fantaisiste

tu vas et tu viens

En paysagiste,

Comme il te convient.

Tu te désagrèges

Mais renais bientôt

Portes-tu la neige,

La grêle tantôt.

Pluie bienfaisante

Ouragan mauvais

Semant l'épouvante,

On ne sait jamais.

Un jour tu veux sombre

Borner l'horizon,

Puis ,succède à l'ombre

Un joyeux rayon.

Car tu te déchires

Laissant le soleil

Qui parfois soupire

Depuis son réveil.

Innonder le monde

Faste et glorieux,

Royale,féconde

Lumière des cieux.

Garde ton mystère

Et reste là-haut,

Epargne à la terre

L'injuste fléau.

Jeanne Morel.

DE QUOI J'AI L'AIR

C'état un petit air du temps

Un de ces airs d'aujourd'hui

Qui paraissait me dire "tu viens"

Mais n'engageait jamais demain

C'était un petit air de rien

qui pensait tout,ne disait rien

Un petit coup de queue côté malin

Qui voulait de moi côté câlin.

Evidemment,de quoi j'ai l'air

L'âme perdue,la mine par terre.

J'avais un air absent

Sur le quai des départs

Mais depuis j'ai le coeur hagard

T'as ton air des grands soirs

JU'avais c'est vrai,un air d'ailleurs

Un air bateau sur un quai d'humeur;

Evidemment,de quoi j'ai l'air

L!âme perdue,la mine par terre

Evidemment, de quoi j'ai l'air

Depuis que t'as voulu nous changer d'air.

C'est vrai j'avais un air passant

Badaud,dans ton destin

Et,j'ai l'air dépassé

Depuis que tu m'as enlevé ta main

C'est vrai j'voudrais ton air d'avant

Ton air drapeau et la paix du vent.

Evidemment,de quoi j'ai l'air

L'âme perdue,la mine par terre

Evidemment,de quoi j'ai l'air

L'âme perdue,le coeur en l'air.

Jejj Bodart.

En hommage à cet artiste décédé hier à l'âge de 43 ans...

A la source enchantée

Photos Cristina

J'ai découvert jadis une source enchantée.

De son trône en cristal où régnait sa fraîcheur,

elle envoyait des jets de perles sur les fleurs,

ravivant leur décor de nuances nacrées.

J'ai recueilli alors ces perles irisées

qui devinrent soudain des mots pleins de saveur

et sitôt rassemblés,exaltèrent mon coeur

car la source magique inspirait mes pensées!...

Elle m'a révélé ses secrets en chantant,

mais sa voix attristée aux sons doux et troublants


a voilé mon poème avec sa nostalgie.

Puis son timbre a vibré clair et mélodieux,

elle a dansé plus loin en bonds vifs et joyeux

et mes vers ont chanté la Beauté et le Vie!

Yvonne dupont.

La Légende de Gabriel - 15

RécitDesTempsOubliés

15 - L'Écorcheur

L'homme qui avait été amené était gigantesque et puissant avec sa carrure d'ours des cavernes. Un horrible cicatrice à peine guérie lui barrait le visage d'une joue à l'autre et lui donnait un sourire narquois que démentait ses yeux suppliants. Il avait été reconnu par plusieurs personnes comme faisant partie de la horde qui terrorisait la contrée et avait été arrêté par les gardes sans manifester aucune résistance. Il n'avait pas non plus protesté quand on l'avait entravé dans les chaînes. Il n'avait cessé depuis son arrivée au camp de demander à voir le roi. Et il était là devant une assemblée de nobles chevaliers, tous debout. Ne connaissant pas le roi il attendait qu'il se manifeste.
Gabriel l'observait, impressionné par cette montagne de muscles et ne voyait aucune trace de menaces dans son attitude soumise ni dans le regard qu'il jugeait franc. D'une voix autoritaire il demanda :

- " Qui est-tu ? Que veux-tu ?"
- " Noble sire, je ne répondrai qu'au roi ! Êtes-vous le roi ? "

Aymeric, Artus et tous les chevaliers, d'un seul mouvement, ont tiré leur épée.

- " Gibier de potence, tu vas rendre gorge pour une telle offense ! "
- " Paix, mes amis ! Oui, vilain, je suis le roi ! Réponds à mes questions ! "
- " Majesté, mon roi ! Mon nom est Bardas, et je suis bûcheron de mon état. Je me suis rendu à vous pour vous faire connaître le lieu de campement de Judas "L'Écorcheur" et de toute sa bande. "
- " tu es accusé d'être un membre de cette bande, qu'as-tu à dire contre cela ? "
- " Majesté, Je ne nie rien ! Et je je demande aucune clémence pour mes crimes. Cela fait trois mois que j'en fais partie mais c'est contraint et forcé que j'ai participé aux pillages. Cette balafre qui me défigure m'a été faite par Judas en personne après qu'ils aient attaqué notre chaumière puis il a menacé la vie de ma femme et de mon fils si je ne m'enrôlais pas dans leur bande. Ils ont été retenu en otages et ont été lâchement assassinés "pour l'exemple" il y a une dizaine de jours parce que j'ai toujours refusé de torturer et tuer. "
- " Pourquoi devrais-je croire une telle histoire ? "
- " Je ne vous demande pas de me croire, Majesté ! Je suis juste venu vous dire que la "bande des Écorcheurs" est à la grotte des "Chats-Tigres"... "

A suivre...

Ecrit par OdeNice, le Vendredi 24 Octobre 2003, 18:18 dans la rubrique "Nouvelles".
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