วันจันทร์ที่ 25 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

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Cochonnaille






Cette odeur de saucisson sec,

quand on ouvre la porte,

qu'elle me transporte.

Ces andouillettes,pieds de porc,galantines,rillettes

tête de veau,sauce gribiche,

qu'ils restent en ma mémoire pour le plaisir du regard.

Petit salé,pâté,boudins,tripoux;

Tout ça je le garde dans mes souvenirs hédonistes,

pour les jours de cafard

où la pluie frappe au carreau de la mélancolie.

Isabelle Auquier.(Pensées d'une cuisinière)


TEL UN MESSAGE











Prenez le temps d'aimer,dans la splendeur d'un soir

La côte bleuissante ourlée de rochers noirs

A l'heure où le soleil,à l'océan s'unit

Entendez le reflux appelant l'ami.

Admirez,voulez-vous,ces effets de miroirs

Ces étoiles d'argent éclatantes d'espoir

Sous ce manteau de ciel emporté par la nuit

Ecoutez dans le vent ce message d'Ami.

Contemplez la nature,exaltez son pouvoir

Ayez une pensée pour un simple au-revoir

Observez cette fleur au calice endormi

Et tissez en cheminant autant de liens d'amis.

Vous qui chantez un air d'autrefois dans le soir

Sous la brise de mer,près du reposoir

Entonnez le refrain en un écho transmis

Et le coeur généreux parlera en Ami.

Vous dont les yeux parfois me fixent sans me voir

Dans une attitude paraissant émouvoir

Exprimant au visage un sourire promis

Recevez près de moi la chaleur de l'Ami.

Vous qui concevez bien l'intérêt du savoir

Tout le prix d'un bonheur,la portée du devoir

Sur la foi du serment et de l'espoir permis

Au fond de mon âme,vous serez mon Ami.

Mario Rigault


Sous la brise de mer,près de ce reposoir

Tu peux compter sur moi


Si t'as besoin de moi,peu importe le problème,

pour te tendre la main si les autres portes se referment.

La mienne est ouverte sans question,sans condition,

faut juste s'entendre sur la date j'ai des obligations.

Tu peux compter sur moi,quand tu veux et où que ce soit,

je serai toujours là pour toi,tu peux compter sur moi,

mais surtout n'oublie pas...

Faut pas que ce soit trop loin,

j'prends pas l'avion j'ai trop peur,

j'prends pas non plus le bateau

parce que j'ai le mal de mer.

Je peux venir en train mais je voyage en première,

comme j'conduis pas,pour la voiture

il me faut un chauffeur.

Sinon,à part ça,tu peux compter sur moi.

Si tu as perdu le goût et perdu le chemin,

si tu tiens à peine debout,

si c'est la peine qui te tient.

Si tu te sens seul,si t'a besoin d'une épaule,

si tu te sens mal,t'hésites pas,tu m'appelles.

Tu peux compter sur moi,

quand tu veux et où que ce soit,

je serai toujours là pour toi,tu peux compter sur moi,

mais surtout n'oublie pas...

Le week-end ça m'arrange pas,

la semaine j'suis pas trop joignable.

Les vacances pourquoi pas,

sauf que je coupe mon portable.

Je peux je crois en juin,

mais vaut mieux que je vérifie.

Dimanche en huit je fais rien,ah non!

Je serai à Paris.

Sinon à part çà,tu peux compter sur moi.

Faut pas que ce soit loin et faut choisir le bon jour,

mais je serai là pour toi,j'espère que tu en es sûr.

Tu me raconteras tes malheurs,j'dirai des banalités,

on parlera pendant des heures et si c'est pas assez,

j'te jouerai n'importe comment les morceaux de Joe Dassin,

On sortira les trompettes et tant pis pour les voisins.

Si un jour ça va pas,j'espère que tu viendras...

Je compte sur toi.

BENABAR

วันจันทร์ที่ 18 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

jeudi 26 octobre 2006

États d’âme et vie amoureuse de Raven I

DM m’a dit qu’il ne comprendrait jamais pourquoi j’avais autant trippé sur Dante. Dieu du dimanche me l’a aussi dit. «C’est un crétin fini!» sont ses mots exacts. Devant cette incompréhension générale, j’ai décidé de faire un post sur la vie amoureuse de Raven, sur ses états d’âme, me disant qu’elle serait peut-être ainsi mieux comprise. Enjoy!

Pourquoi suis-je devenue une voleuse? Facile! Pour faire une histoire courte, mes parents étaient voleurs, mes grands-parents aussi, tout comme mes arrière-grands parents… Bref, je descend d’une longue lignée de voleurs. Jamais il ne me serait venu à l’idée d’orienter ma vie dans une autre direction : j’aurais été la honte de la famille! À ceux qui pourraient penser que voler c’est mal, je répondrai : pas du tout! Voler n’est qu’un synonyme de «répartition équitable des biens». Je ne fais que prendre à ceux qui n’en ont pas réellement besoin pour donner à d’autres qui en ont vraiment besoin. Bon, d’accord. Les «autres qui en ont vraiment besoin» c’est moi, mais c’est pas grave! Il ne faut pas prendre ça de façon négative, car comme m’a dit un jour un ami : il ne s’agit que d’emprunts à long terme, à très long terme.

Vous pourriez penser qu’étant donné ma lignée, j’ai développé très jeune un goût pour le métier de voleur, ou encore que j’étais naturellement douée quand j’ai commencé à exercer ce métier : au contraire! I was such a bad student and I gave my parents so many headaches! Je pouvais être bonne, quand je m’en donnais la peine (c’est-à-dire pas souvent), mais je n’en avais pas envie. La raison? Les fausses cartes d’identité. J’ai arrêté de compter il y a longtemps le nombre de fois que j’ai menti à mes parents pour sortir dans des bars, soit avec mes amis ou avec un gars. Non, je ne couchais pas à droite et à gauche, bien au contraire. J’étais, et je suis toujours d’ailleurs, une romantique cucu incurable, même si je ne l’avouerais jamais à personne. Quand j’étais jeune, ma mère me racontait souvent des histoires de capes et d’épées, de princesse enlevée par un méchant prince et sauvée par le chevalier sans peur et sans reproche. Plus tard, j’ai découvert les romans d’amour. Combiné au fait que mes parents étaient toujours ensemble et formaient un couple solide, j’étais certaine qu’il m’arriverait la même chose : je rencontrerais un homme, ce serait le coup de foudre et nous passerions le reste de nos jours ensemble. Souvent, j’ai rêvassé en classe, un roman caché derrière mon livre, n’écoutant que d’une oreille ou pas du tout ce que mon professeur me disait.

Bien sûr, la vie n’a pas été aussi simple que ça : mon petit copain idéal n’est jamais tombé du ciel (en tout cas pas tout de suite). Alors je me suis dit que peut-être je devrais «partir à sa recherche» : I was going out, often ditching class to do so… Mais je ne sortais pas avec n’importe qui : je devais ressentir quelque chose de spécial pour mon copain. Simplement, il semblait toujours y avoir quelque chose qui clochait : il se montrait trop pressant ou encore je me rendais compte que nous n’avions finalement pas grand-chose en commun. Quelques fois, j’avais eu l’impression que j’avais peut-être tiré le bon numéro, mais quand je lui disais «pas de sexe avant le mariage», il prenait la poudre d’escampette. Ma mère m’a un jour dit quelque chose de très censé : Don’t be in such a hurry to find true love. It might be right under your nose so if you try too hard you might miss it. Take it slowly and let it come to you.
J’aurais aimé recevoir plus de bons conseils de sa part, mais mes parents sont morts l’année de mon 98e anniversaire, lors d’une mission. Me laissant sans famille, avec le sentiment de ne pas avoir répondu à leurs attentes. J’ai donc décidé de me consacrer entièrement à mon héritage. Je faisais déjà des petits boulots pour la guilde à laquelle appartenait mes parents, alors je leur ai demandé s’ils voulaient bien m’entraîner.
-Tu t’es toujours contrefichée des dons que t’avais légués tes parents, m’a dit le maître de la guilde. Alors je devrais demander à un de mes hommes de prendre sur son temps précieux pour t’entraîner, quand je sais que tu vas tout faire pour éviter d’apprendre? I don’t think so.
-Not this time. I’m serious, I promise. Give me one last chance.
-…I’ll see what I can do, but don’t get your hopes up : I don’t know if anyone is going to want to take care of a lousy student such as yourself.

Ça a fait mal d’entendre ça, mais je le méritais. Je suis retournée chez moi et j’ai attendu qu’on me contacte. Pendant quelques jours, je me suis tournée les pouces. J’étais en train de me demander si je ne serais pas obligée en fin de compte de trouver un métier «honorable». Mmmm… Me tuer à l’ouvrage pour gagner de l’argent alors que je savais que je pouvais y arriver d’une façon beaucoup plus facile? Pas question! J’étais en train de ruminer sur le sujet quand on a cogné à la porte : c’était William. C’était un humain d’environ 25 ans et nous avions été entraînés un peu ensemble il y a quelques années de cela. Mais quand moi j’avais tout lâché pour aller m’amuser, lui avait continué à travailler sérieusement. Il était aujourd’hui un voleur très doué et très respecté. Il m’a dit que le patron lui avait ordonné de m’entraîner et qu’il n’allait pas me faire de cadeau, même si mes parents avaient été de bons collègues.

Ce fut pénible en effet : c’était comme si toutes ces années passées à faire… à ne rien faire en fait, m’avait fait oublier le peu que j’avais pu apprendre. William ne me laissait pas un instant de répit et j’ai eu envie de laisser tomber, mais j’aimais ce que je faisais et je voulais lui prouver que je pouvais y arriver. C’était un véritable de bourreau de travail, mais les instants où il me regardait sans avoir le travail en tête pour me féliciter de ce que j’avais fait par exemple, il avait vraiment un beau sourire… Et quand on se battait ensemble en combat rapproché, je prenais parfois le temps de l’observer et il était juste trop… Non! Ce n’est vraiment pas le temps de m’amouracher de mon patron!

Après quelques mois d’un entraînement intensif, William m’a enfin dit que j’étais prête pour faire une mission. Ce ne serait rien de bien excitant : je me contenterais de monter la garde pendant que William irait à l’intérieur. Mais j’étais quand même heureuse, car je serais seule avec lui.
-Quelque chose ne va pas?, m’a-t-il demandé, en voyant le sourire béat qui s’affichait sur mon visage.
-Euh… Bien sûr que non! Je suis juste (en train de tomber amoureuse de toi)… contente que tu me fasses enfin confiance pour une mission.
-Je t’ai toujours fait confiance.
-Je…
-Et je suis content de faire cette mission avec toi.
(Huh? Est-ce qu’il éprouverait aussi…?)
Avant que je ne lui réponde, il a commencé à parler de la mission. Quand on reviendra, je trouverai peut-être le courage de lui en glisser un mot. Le départ se ferait le soir même. Tout aurait dû se dérouler comme un charme, mais il en fut tout autrement. J’étais cachée dans l’ombre et William venait de rentrer dans la maison. Je devais siffler si quelqu’un arrivait trop près du building. J’attendais, dans le silence le plus complet, quand mes sens de voleuse se sont brusquement allumés. Something was wrong, I could feel it. Rien ne le laissait présager, mais j’avais un mauvais pressentiment. Devais-je laisser mon poste et aller voir si tout allait bien? Si tout était en ordre, William m’en voudrait d’avoir quitté mon poste. Mais s’il avait des problèmes et qu’il ne pouvait pas me prévenir?… Au diable la sagesse!

J’ai abandonné mon poste et j’ai grimpé sur le mur jusqu’à la fenêtre par où était entré William, juste à temps pour voir un type être balancé par la fenêtre; j’ai failli faire un vol plané jusqu’au sol. J’ai réussi à me hisser jusqu’à l’intérieur, à temps pour voir William se faire sauter dessus par deux types, un troisième était par terre et était en train de se relever. Je lui ai aussitôt tiré dessus.
-Attention! Il y en a une autre!
-Raven! Fiche le camp!
-Pas question!
Un des deux gars qui attaquaient William s’est jeté sur moi et s’en est suivi un combat rapide mais sanglant, car les gardes étaient vraiment doués. Quand ils furent morts, je me suis jetée sur William, qui était salement amoché.
-Pourquoi tu ne m…?, ais-je commencé.
-Plus tard les questions! On doit partie avant que d’autres rappliquent!
Effectivement, des bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir.

J’ai agrippé William par le bras et nous sommes ressortis par où nous étions arrivés. Nous étions dans un piteux état, mais au moins, nous avions ce pourquoi nous étions venus. Nous sommes retournés à la guilde. Je n’ai même pas eu le temps de ramener William à sa chambre, car notre patron nous a aussitôt fait appeler. William lui a expliqué que les infos que nous avions reçues étaient erronées et que les lieux étaient loin d’être vides. Après qu’il nous ait dit qu’il s’occuperait personnellement de notre contact, nous lui avons remis le paquet et j’ai ramené William à sa chambre.
-Ça va aller, m’a-t-il dit. Tu devrais retourner dans ta chambre pour te reposer.
-Pas question! Tu pisses le sang! Alors tu vas te coucher et me laisser t’occuper de tes blessures!
-Mais…
-Qu’est-ce que j’ai dit?
-Ok! Ok! Tu es vraiment têtue, tu sais?
-Oui, et toi aussi! Alors on est faits pour s’entendre!

Je l’ai donc aidé à s’étendre et j’ai pansé ses blessures du mieux que je pouvais.
-Merci, m’a-t-il dit.
-De quoi?
-De t’occuper aussi bien que moi.
-Si tu veux vraiment me remercier, dis-moi plutôt pourquoi tu ne m’as pas appelé à l’aide quand tu as été attaqué.
-On ne devrait pas plutôt s’occuper de tes blessures?
J’ai pris son visage dans mes mains pour être sûre qu’il me regarde.
-Ne détourne pas la conversation. Pourquoi ne m’as-tu pas appelée?
-Parce que tu serais devenue leur cible et je ne voulais pas que ça arrive. Je préfère me débrouiller seul plutôt que tu sois blessée.
-Je… Je ne savais pas que…
-Que quoi? Que je t’aimais au point d’être prêt à mourir pour toi? Je suis amoureux de toi depuis des années! Pourquoi crois-tu que j’ai demandé au patron de t’entraîner?
-Tu ne m’avais pas dit que tu avais été obligé?
-Euh…oups. Oui, et bien… J’ai dit ça parce que je ne pensais pas que tu pouvais m’aimer aussi.
-Pourquoi dis-tu ça?
-Parce que tu as eu des tas de petits amis et…
-J’ai eu plusieurs petits amis, c’est vrai, mais je ne suis jamais tombée amoureuse… avant aujourd’hui.
-Qu’est-ce que tu es en train de me dire?
-Je suis en train de dire que je t’aime, idiot!
-Si je suis un idiot, alors toi tu es une idiote.
-Oui, Je te l’ai déjà dit : on est faits pour s’entendre.
-C’est vrai, c’est vrai…
De sa main qui était encore fonctionnelle, il a attiré ma tête vers lui et m’a embrassée. C’était encore meilleur que toutes le fois où… où je ne me l’étais pas imaginé du tout!

À partir de ce moment, Will et moi ne nous sommes plus quittés, formant un couple dans notre vie personnelle et professionnelle. Il était totalement adorable : me disant constamment qu’il m’aimait, m’offrant souvent des petits cadeaux… Avec lui, j’étais traitée comme j’avais toujours souhaité l’être : je me sentais spéciale. Je dois avouer que malgré tout, je me sentais assez nerveuse : j’avais beau avoir un peu d’expérience avec les hommes, j’étais toujours vierge. Et ça me rendait nerveuse, car je savais que Will était expérimenté. Une fois que nous étions en train de nous bécoter et que les choses ont été plus loin qu’elles ne l’avaient été auparavant, il a remarqué ma nervosité et je lui ai dit qu’il serait mon premier, que je m’étais toujours imaginé que je ne «le» ferais pas avant le mariage. Il m’a dit qu’il m’avait attendue pendant quelques années, alors il pouvait bien patienter jusqu’au mariage, qui ne tarderait pas à arriver. Il a sorti une bague de sa poche et m’a demandé de l’épouser. J’ai bien entendu accepté et le jour de mon centième anniversaire, j’ai unis ma destinée à la sienne. Alors tu vois Dante? Je n’ai pas perdu ma virginité dans un cirque comme tu le pensais, mais lors de ma nuit de noce!

Je passerai rapidement sur les années que nous avons passé ensemble en me contentant de dire qu’il m’a toujours rendue heureuse. Le seul point négatif : il était humain et moi elfe. J’ai dû le regarder vieillir alors que je gardais la même apparence. Le temps passait et je savais qu’éventuellement des circonstances tout à fait hors de notre contrôle nous séparerait. Au bout de trente ans d’un bonheur sans tache, William m’a quittée. Jamais je n’aurais cru que ça ferait si mal. J’ai essayé de rester forte, mais je n’ai pas été capable : j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je n’avais plus le goût pour rien… J’avais l’impression que j’étais morte avec lui. Pendant un an, je me morfondue dans ma tristesse. J’étais en train de devenir l’ombre de moi-même, mais mes amis n’avaient pas l’intention de me regarder me laisser me tuer. Ils ont commencé à me présenter des hommes, mais aucun ne m’intéressait. Each time, something just wasn’t right. Je les suppliais de me laisser tranquille, mais ils ne voulaient rien entendre. Quand ils m’ont parlé d’Adrian, je me suis dit : Oh non! Pas un autre! Mais mes amis m’ont dit qu’il était exactement le genre d’homme qui pouvait m’intéresser : doux, attentionné… En leur faisant promettre de me laisser tranquille si jamais ça ne marchait pas, j’ai accepté de le rencontrer…


À suivre dans États d’âme et vie amoureuse de Raven II

Raven
À la recherche du grand amour


Je suis une elfe dont c'est le karma de s'éprendre de crétins finis ou de gars sweet qui sont la réincarnation de evil sons of bitches qui finissent tous par mourir anyway et aussi d'avoir mon coeur brisé en mille miettes jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Je ne désire rien d'autre qu'un gentil mari, des enfants, une maison avec une clôture blanche, un jardin, un potager, un chat et un chien, mais le destin semble s'acharner contre moi et le bonheur m'échappe à chaque fois.

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วันพฤหัสบดีที่ 14 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Un peu trop à l'ouest....

Retour à la maison , vendredi après-midi, après quelques jours de "néant" , ce n'est pas exactement le néant mais quand il n'y a pas d'obligations si ce n'est de rencontrer une psy deux fois par jour et de chercher des réponses à une seule question "qu'est-ce que vous avez envie de faire aujourd'hui , pour vous ? non pas pendant 1/2h ou 2 h non , toute cette journée , vous la voulez comment ?" j'avoue que se consacrer à soi-même 4 jours et demi durant sans penser à ce quotidien qui m'a mise au bord du gouffre avait un petit côté angoissant , le manque d'habitude tue l'idée mais pas l'envie et si le lundi matin , j'ai eu un peu peur de ne pas savoir m'ennuyer un peu....les bouquins , le carnet à dessins que je me suis achetés , les ballades dans Zürich , sous le ciel bleu d'hiver ont été un grand bonheur....Les heures avec la psy ont été douloureuses, ma crapace s'est fissurée mais elle restait épaisse, il fallait du temps , j'ai beaucoup beaucoup pleuré jusque mardi soir...mercredi , je pouvais m'exprimer sans dévaliser la réserve de Kl**nex...Vendredi , en quittant le centre , je savais que j'avais fait le bon choix , la rencontre probablement hebdomadaire avec la psy commence mardi prochain.
Je suis à la maison , Fille-Ado n°2 et l'homme ont préparé mon retour : jolie maison , rangée , courses faites. Le samedi , lui aussi ensoleillé, a été placé sous le signe des ballades et d'un joli restau. Aujourd'hui : grasse mat et cet après-midi ...avec n°2 , nous allons voir "West side story", la comédie musicale fait une tournée mondiale, nous y allons avec ma Bella Cristina ( amie précieuse) et sa fille...
Doucement le quotidien va reprendre ses droits mais doucement, les gens que j'aime et qui m'aiment me protègent : à la maison comme au boulot je reprends en douceur ...j'ai cette chance folle : je ne suis pas seule.
Fay et Myriam , merci pour vos encouragements , je suis touchée.


วันพุธที่ 13 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

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Intervention

La boule de rage ancrée au plus profond de mon être n'aura (finalement) pas raison de moi, je ne vais pas , plus me laisser bouffer par ces colères explosives qui m'anéantissent , me détruisent et qui n'apportent que tristesse et désespoir....je perds le contrôle, je ne gère plus les colères de ma Grande n°1 qui ces derniers temps se sont faites plus fréquentes, je pars en vrille , je hurle , je suis désespérée , je me fais peur. L'homme n'a rien d'un psychologue et ses paroles ne font pas forcemment baisser la tension qui règne...N°1 à peine calmée , c'est le couple qui se dispute pour une multitude de petites choses qui n'en valent pas la peine mais chacun reste sur ses positions alors.......Difficile , trop d'espoir tue l'espoir , j'avais espéré que notre grande à l'internat nous permettrait de souffler mais voilà 12 jours à un rythme et soudain 2 journées à 4 où l'une attend que l'on soit 100% pour elle là, où elle veut regarder la télé parceque là-bas c'est exceptionnel et où nous , nous voulons à la fois être disponibles mais pas esclaves...bref il y a ds weeks-ends qui se transforment en anéantissement...Alors ce dimanche , j'ai pris une décision , brutalement, MOI d'abord , sauvée ma peau , en fait mon équilibre psychique et quand j'aurai ouvert une brèche ....travailler sur le reste de la famille.Dimanche 20 janvier à 15 h, j'ai franchi la porte du centre d'interventoin de crises dépendant de l'unité psy de l'hôpital universitaire de Zürich, 5 jours de réflexions sur soi-même accompagnée par une psy, 5 jours où je suis le centre de moi-même,: qu'est-ce que je veux , comment travailler sur les angoisses cette culpabilité que je traîne depuis des années, les peurs , la panique , la dévalorisation de soi...je parle , je pleure , je dessine , je lis , je marche dans la ville...je cherche comment j'ai pu me perdre...je veux ME retrouver...la première étape dure jusque vendredi...

PS : ma Plume , si tu lis ces mots , je suis joignable sur mon portable.....
" Hab Dich gern " 2

Si j'avais imaginé une histoire genre "avec ****, c'est de pire en pire..."j'ai vite compris que j'étais très loin de la réalité. Il est bien allé à N-Y , oui mais avec une autre femme , sur ses propres deniers ----il est fou de cette femme depuis 3 ans , il ne s'est rien passé encore , il dit qu'elle est très, très spéciale , peut-être un peu psy , qu'elle fait tout pour décourager la gente masculine qui tourne autour d'elle, mais lui VEUT cette femme , c'est étonnant presque dérangeant la façon dont il dit cela , j'ai l'impression qu'il y a un côté "combat à mener " " je veux cette femme , je l'aurai, je serai celui-là" , il lui envoie des fleurs , des cadeaux ...et puis cette idée de New-York .qu'elle n'a jamais vu, 3 jours ...et elle dit oui..tout se passe très vite , il faut réserver booker début décembre ..il est prudent , prend une chambre double , en oublie que c'est pour le Nouvel-An et ça va être un fiasco, total ....elle est fatiguée en arrivant, il n'a pas réservé de tour de la ville ou de spectacle et ne trouve rien de libre , elle veut faire du shopping, ça n'est pas son truc et même avec elle , il est incapable de cacher son agacement, lui il veut Central Park, le musée d'art moderne ou la statue de la Liberté (100 mètres de queue, pour le bateau), elle ne veut pas attendre, ne veut pas tout faire à pieds.Le 31 déc , c'est de la pure folie , il y a des flics à chaque coin de rues, elles sont bloquées, , les restaus, les bars tout est bondé....pire qu'un fiasco , une débandade totale , elle lui reproche de ne rien avoir prévu, elle est venue pour quoi ? , parce qu'il espère coucher avec elle... il encaisse , ila bu 2 bières et ça n'arrange rien , elle est encore plus en colère....Mon SMS de nouvel-An, tout bête, arrive comme un bain de jouvence "bonne année", et la réponse fuse "à toi aussi , j't'aime bien "Ils rentrent , il est effondré, doit faire bonne figure, les patients , la famille qui rentre...
Voilà 14 jours qu'il traîne sa peine , sa misère, il a envoyé des fleurs , s'est donné un ultimatum ....6 mois et si rien de positif ne se passe , "j'arrête"...j'ai souri , "trois ans que tu fantasmes , que crois -tu qu'il se passera dans 6 mois...?", il esquisse un sourire en coin "je savais que tu ne me ferai pas de cadeau ,comment tu me vois maintenant ? " A mon tour , je souris , "je vais avoir 44 ans , j'ai été une idéaliste de l'amour , du couple , j'ai grandi , je relativise....et comme je te l'ai écrit sur mon deuxième SMS du 31 decembrer : moi aussi , j't'aime beaucoup"
"Hab Dich gern" 1



De reflexions en sourires en demi-teinte, de soirées en repas ensemble , il était évident pour moi que cet homme là et cette femme là n'avaient rien d'un couple amoureux mais bon qui n'a pas traversé de mauvaises passes...De reflexions en repas ensemble , il y avait eu quelques reflexions qui m'avaient surprises "ah , tu ne dois pas tout savoir, ça te décevrait...", j' avais cerné cet homme-là, je suis forte à ce petit jeu , ça peut être déstabilisant parfois mais cet homme-là , je le sentais vulnérable , très sensible , malheureux ...cet humour , cette causticité cachaient autre chose. Certes , cet homme-là avait parfois un côté "Caliméro" pas dans le "personne ne m'aime" mais un petit côté "je suis un pauvre Docteur surmené , débordé , ma compagne (important le mot ) ne comprend pas, j'ai trop de travail , parfois que les merdes..." mais qui n'a pas de défaut ?
Son SMS dans la nuit du nouvel an "hab Dich gern" (j'taime bien) m'a surprise, je ne l'imaginais pas en train de taper cela sur son clavier, qu'il m'aime bien , oui je m'en doutais et c'est réciproque : bouquins , ciné , façon de voir les soins et la médecine, en un an , beaucoup de choses nous ont rapprochés mais que ce soit dit simplement , comme cela m'a étonnée , j'attendais de l'humour , de l'ironie.J étais contente mais perplexe , d'autant plus que le 2 au matin, il m'appelait pour savoir si je travaillais le lendemain , "je suis en France , pas de boulot que du bonheur" , ai-je répondu toute joyeuse ,, me moquant de lui qui allait être dès 7 heures le lendemain matin au cabinet...Mercredi dernier, sa compagne ( oui , j'insiste) est venue à la maison avec leurs filles récupéré quelques affaires et boire un café et il a débarqué avec elle, visage fermé..Elle m'a dit " oui , il ne va pas bien , ça lui arrive , pourtant il pourrait être content , il a passé le nouvel an à New-York, invité par un labo! , il ne te l'a pas dit ..? "Ben , non !
Le lendemain , au boulot , même visage fermé , les larmes au bord des yeux et et cette réflexion " tu ne peux pas tout savoir !"." Très bien ,ai-je répondu, c'est de la provoc , il n'y a pas deconsult cet ap-midi , on va manger quelques part....et on verra ce que je ne dois pas savoir !" Un instant d'hésitation et à 13h , nous étions assis dans un petit restaurant italien , un peu chic , ce qui au moins l'a fait sourire et j'ai attendu....pas longtemps, je savais qu'il voulait parler....et là je suis restée bouche bée ...

วันจันทร์ที่ 11 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Dialogue







Décourage en toi le chagrin.Les caroubiers,les lauriers-roses

de ton jardin,arrose-les pour les oiseaux,

Réjouis-toi quand tu t'éveilles d'une journée toujours la même,

ton coeur te dit à chaque instant que ta durée va de son pas

régulier comme un pas d'horloge.Invente des gazons

pour reposer ta vue,et fais,comme à Grenade

ruisseler l'eau du temps sous les roses.Je sais,

cette tour Capitaine est toute imaginaire,

Mais si tu vis comme un poète dans ce haut lieu

Dis-moi,où est la réalité?Sur le dedans

ouvre les yeux et découvre en toi d'autres chambres,

d'autres allées.Les narcisses dans le désert

refleuriront.Invente en toi d'autres rivages

où le roc se dérobe,où le reflet n'est plus

qu'un tapis où marcher sur l'eau du ciel.Invente

une ville déserte,un Pompéi vacant

et fais tourner sur l'écliptique

pour mieux jouir de l'ombre et des grands pans déserts

la lumière et l'obscur.Fais-toi de la chaleur

des souvenirs en creux dans tes mains.Puis,va-t'en

défréchir les cent mille hectares de ton domaine

intérieur.Décourage en toi le chagrin.

Pierre Seghers

วันพุธที่ 6 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Frites







Il fait nuit noire.Je roule depuis plusieurs heures

Un but pour couper l'ennui de la longue route sans fin:

DES FRITES.

En le prononçant,ce mot évoque des images rassurantes.

Ce que je ressens n'est pas perçu de la même manière

par les autres voyageurs.

Non au restoroute.

Non aux néons d'un lieu insipide.

Non à l'endroit surchauffé présentant

une carte où les mets se ressemblent,

s'assemble et se détruisent.

Je veux:le froid piquand de la nuit dans le dos;

l'air mouillé après la pluie;les mains transies qui cherchent

le réconfort.L'attente dans la pénombre.Le choix difficile d'une

sauce qui sera rajoutée sur les frites;en quantité exagérée

si la grosse dame ,derrière son comptoir,sent mon désir de trop.

Puis, le cornet tendu,les mains qui le prennent et cette sensation

indiscriptible de bien-être,réconfort grâce au paquet brûlant

sur les doigts froids.

Après il y a le choix de la frite au milieu,celle qui a reçu le plus

de sauce.L'économie de cette sauce;en garder pour la fin.

Pour les petits morceaux croustillants au fond du paquet.

Finir un peu écoeurée,l'esprit léger de satisfaction.

Un moment de vie senti.

Isabelle Auquier.(Pensées d'une cuisinière)

วันอาทิตย์ที่ 3 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Lumière de ma vie



Ne crois pas que le soleil se lève

Pour moi chaque matin

Il s'est une fois

Levé

Et ce qu'il en reste

N'est qu'un rêve

Qui se prolonge tout le jour

J'ai

Une fois pour toutes

Noué sur mes épaules

Le manteau de la nuit

Et J'attends

Les yeux clos

Que la lune se lève

Rousse

D'une lumière éteinte

Qui fut

Soleil de mon enfance

Et me conduit jusqu'au bord de l'abîme

Où chaque jour

Confondant soir et matin

Je me renverse dans l'infini des mondes

Pour me relever qu'amoindri

Si menu

Transparent

Qu'il ne restera de mon souvenir

Qu'une seule trace

Celle que fit mon regard

Quand la première fois je t'aperçus

Toi qui ne portes aucun nom

Lumière de ma vie.

Franz Hellens.