วันศุกร์ที่ 31 สิงหาคม พ.ศ. 2550


Jacques

Artocarpus heterophyllus
MORACEAE


Le Jacquier, originaire d'inde est un fruit énorme (jusqu'à 18 kg) cultivés sur l'île de la réunion depuis 1825.

Très commun, il est même naturalisé sur zone de basse altitude du Sud-Est de l'île (on en retrouve par exemple dans la forêt de bois de couleur de Mare Longue).

La production de fruits est étalée sur l'année, dans des zones chaudes et humides de basses altitudes. Il en existe plusieurs variétés, qui différent par la chair du fruit. Certaines sont molles et collantes (Jacques " Miel ") ou d'autres ont un texture proche de l'ananas.

Toutes possèdent des arômes puissants et envoutants. A la réunion, le Jacques est également consommé avant parfait maturité (le Cari Ti-Jacques Boucané, ou le Ti-Jacques-Saucisses).

Dans ce cas, le Jacques est " battu", c'est à dire haché et utilisé en tant que légume. Son bois est également utilisé en ébénisterie (bois de couleur jaune).

Grenadier

Punica Granatum
PUNICACEAE


Originaire d'Europe du Sud, le grenadier est présent depuis fort longtemps à la Réunion. Arbuste buissonnant, il reste de petite taille (3 m maximum).

Très souvent cultivé à des fins ornementales on en retrouve fréquemment dans les jardins créoles. Il est même naturalisé dans les hauteurs de Saint Leu.

Sa culture ne nécessite que peu d'eau, une terre sèche et rocailleuse peux lui convenir. A l'opposé, un excès d'humidité peut nuire à la fructification.

Les feuilles du grenadier sont vert foncé, très effilées. Les fruits, munis d'une écorce épaisse et résistante sont parfois retrouvé éclaté à cause d'un excès d'irrigation.

De forme extérieure ils rappellent les goyaves et autres jambrosade, mais sont plus gros et plus résistants.

Le jus de la grenade est parfois consommé, les graines également. Les graines sont entourées d'une pulpe rosatre légèrement acidulée.

Les concentrations en éléments actifs des fruits leurs confèrent des vertus thérapeutiques très connues (anti-inflammatoires, purge,...).

Goyavier

Psidium Cattleyannum Envahissant
MYRTACEAE


Communément appelé Goyavier,le goyavier fraise a été introduit par l'homme au début du XIX°S. Jouissant d'une très bonne réputation auprès des réunionnais, cette variété de fruit fait partie des " pestes végétales " réunionnaises, au même titre que la vigne maronne et d'autres espèces importées.

Très consommateur d'espace, le goyavier a tendance à étouffer la végétation endémique et empêche la régénération des massifs primaires de la réunion.

Très buissonnant et produisant de nombreux fruit très appréciés par les oiseaux, le goyavier fraise se répand d'années en années sur l'ensemble du territoire réunionnais.

On le retrouve quasiment du niveau de la mer (Saint Philippe), jusque dans les zones fraîches et humides de la Plaine des Palmistes (Forêt de Bébour). L'arbuste est très buissonnant portant de nombreuses feuilles foncées, luisantes et piriformes.

Les fruits sont des baies rouges foncées, quasi sphérique rappelant en miniature la forme de la Goyave. La peau est mince et renferme une pulpe molle et blanchâtre et de nombreuses graines très dures.

Les fruits font en général l'objet d'une cueillette familiale afin d'être consommés tels quels ou bien transformés en jus ou en gelées. Depuis peu, on trouve dans les supermarchés des sorbets à l'arôme de goyavier.


Fruit à Pain

Artocarpus Altilis
MORACEAE


L'arbre à pain, très commun dans les cours est facilement reconnaissable à ses feuilles et à ses fruits. Les feuilles très grandes (jusqu'à 1 m) et très large sont portement découpées.

D'un vert profond et luisant, généralement situées à l'extrémité des branches, elles renforcent le port de l'arbre qui peut être important (plus de 15 m). L'arbre à pain n'est pas véritablement cultivé.

Il pousse à l'état subspontané dans les cours. Il fructifie de novembre à juin. Les fruits, de couleur verte sont couverts d'une peau épaisse et rugueuse. La chair est ferme et blanche et ne contient pas de graines.

Il est assez courant d'en trouver sur les marchés forains, pour un prix raisonnable. Le fruit n'est pas consommé tel quel. Il se prépare à l'identique des pommes de terres.

La chair peut être bouillie et rappelle alors la patate. Grillée, elle rappelle la châtaigne. La chair est parfois utilisée pour la confection de pâte à beignet (comme le songe).

La confiture de fruit à pain rappelle elle la confiture de marrons. Il est également de possible de préparer gratins, gâteaux et autres préparations plus élaborées.

วันพุธที่ 29 สิงหาคม พ.ศ. 2550


Fruit de la Passion

Passiflora Edulis Exotique
PASSIFLORACEAE

La grenadille est une liane qui peut atteindre des dimensions impressionnantes. Il n'est pas rare d'en voir coloniser des arbres entier, la base de la liane devenant ligneuse d'un diamètre de plus de 10 cm.

Cette liane est très largement cultivée à la Réunion, on en retrouve même quelques exemplaires naturalisées à l'orée des forêts.

La tige de la liane est légèrement carré pour les tiges récentes. Les feuilles, facilement reconnaissables sont trilobées brillantes et vertes foncées.

Les fleurs, caractéristiques des passiflores sont aisément reconnaissables, avec les nombreuses étamines et leurs odeurs si spécifiques.

Les fruits, de forme ovoïde sont de couleur violette ou jaune suivant la variété. Ils ont tendance à se flétrir avec le temps, mais l'intérieur conserve entièrement son arôme.

Une fois ouvert, le fruit révèle une arille jaunâtre et juteux. Tout l'intérieur du fruit est comestible. Le fruit est souvent consommé tel quel et crue, mais il peut également être transformé en jus (fruit de la passion).

D'autres débouchés sont exploités tels que les sorbets, les gelées et les rhums arrangés. Les fleurs de passiflores sont elles connues pour leurs vertus thérapeutiques (calmant).

Fraises de l'Eau

Fragaria Indica Exotique.
ROSACEAE


Les fraisiers sauvages ont été importés à la Réunion au du XVIII° Siècle. On en retrouve sur tout les continents (mis à part l'Afrique).

De nombreuses variétés ont été introduites depuis (notamment par le CIRAD) afin de promouvoir la culture de la fraise à la Réunion. Il est d'ailleurs courant d'en trouver de très bonne qualité sur la marchés forains réunionnais (de Juillet à Janvier).

La Fraise de l'Eau est une fraise sauvage largement naturalisée dans les forêts des Hauts de la Réunion (Forêt de Bébour, Forêt de Tamarins, etc.). C'est une plante opportuniste, parfois un peu envahissante.

Profitant de coupes claires réalisées par l'homme dans les forêts (ou des chutes d'arbres liées aux cyclones), de véritables tapis de fraises des bois se développent.

Sans véritable goût, le fraises des bois ne présentent pas un véritable intérêt gustatif. Elle peuvent parfois rafraîchir les marcheurs sur les sentiers de randonnée de Bébour.


Cocotier

Cocos Nucifera
ARECACEAE


L'image d'Epinal de la Noix de Coco (une coque dure, une chair sèche et une eau sans réel arôme) est sérieusement remise en doute à la Réunion. Protégée par une coque fibreuse verte (ou orange suivant la variété) et épaisse, la noix n'est pas vraiment dure.

La chair, tendre et délicate se partage la vedette avec une eau douce et rafraîchissante. Les coco commercialisées en métropole sont bien souvent trop mures, trop avancées en âge.

Quel meilleur plaisir que de goûter une noix déposée de l'arbre à l'instant, avec son eau pure et délicate et sa chair tendre ?

L'arbre est identifiable sans possibilité d'erreur, son tronc lisse et grisâtre, la couronne de feuille découpées et les fruits en permanence suspendus, symbole d'exotisme et d'aventure sont connus de tous.

On en trouve communément dans jardins et parfois en bords de mer (notamment à Grand Anse. Parfois ils servaient à marquer l'entrée des maisons de maîtres ou des chemins vicinaux (on en retrouve au parc Amazone, ou encore autour de certaines maisons du côté de Sainte Marie ou Saint Louis, étang du Gol).

La plus forte concentration se trouve néanmoins au Tour de Roches (Grande Fontaine), ou la fête du Coco à lieu tous les ans (concours de grimper de cocotier, etc...

Tout la production de l'arbre est exploitable. Le fruit est utilisé tel quel (la pulpe se mange et l'eau est parfois vendue au litre). Mais la forte concentration en huile lui permet d'être utilisé à des fins cosmétiques (l'huile de coco est vendu sur les marché, pour donner de beaux cheveux).

Les produits fibreux sont exploités pour réaliser de nombreux ouvrages (cordages, tapis,...). Le choux du cocotier est également consommé (rarement à la réunion), il remplace très agréablement les cœurs de palmier.

Citron Galet

Citrus aurantifolia Commun / Endémique Réunion et Maurice
RUTACEAE

Fruit des punchs réunionnais, le citron galet fait l'objet d'une spéculation sur les marchés forains. Facilement identifiable grâce à sa petite taille et une forme quasi sphérique, le citron galet possède un arôme exceptionnel.

Mûr il prends une teinte jaune/verdâtre. Assez commun dans les jardins (tout comme les autres agrumes en général), il nécessite une température élevée qui en fait un fruit de basse altitude.

L'arbuste est en général assez trapu, les feuilles de petite taille et vert foncé. Il se distingue assez facilement d'autres agrumes en deux points :

1.Ses feuilles ne sont jamais attaquées par les chenilles
2.les branche sont pourvues de nombreuses épines très dures.

On l'utilise dans les rougaïls (accompagné de piments et d'un peu d'oignon finement tranché) ainsi que lors de la cuisson de certains poissons. Il participe également à la composition de certains rhum arrangés et parfois dans certains punchs.

Cacaoyer

Theobrom a Cacao Exotique.
STERCULIACEAE


Le Cacaoyer est un arbre de 3 à 8 mètres de hauteur, qui pousse à l'ombre. Il porte des feuilles toute l'année, qui ressemblent à des feuilles de châtaigniers (mais bien plus grandes). La fleur est petite, blanche et présente sur l'arbre pratiquement toute l’année.

On trouve en permanence, des fleurs, des feuilles et des fruits ensemble sur l'arbre. On petu réaliser deux récoltes par an. Le fruit appelé « Cabosse », de couleur rouge sombre, mesure environ 25 cm de long, 15 cm de large et pèse 500 gr.

Autrefois assez courant, on en retrouve ici et là dans les vieux vergers créoles. L'obtention du Cacao se fait par un processus complexe de fermentation et torréfaction.

Bilimbi

Averrhoa bilimbi
OXALIDACEAE


Le Bilimbi (Oxalidacceae) est fruit (proche d'un condiment) dont l'origine n'est pas certaine. Le fruit, relativement acide et âcre sert essentiellement de condiment pour les achards.

Il active les muqueuse et relève l'arôme de certains plats. Certains lui confèrent des vertus médicinales, notamment pour se rétablir après quelques soirées bien arrosées, les feuilles étant utilisées en cataplasmes.

La production (bien que les arbres se fassent rares de nos jours) s'étale sur l'année sous un couvert végétal, la quantité de fruits produite sur un pied pouvant s'avérer très importante.

L'arbre peu ramifié peut atteindre une dizaine de mètre de hauteur. Les feuilles facilement reconnaissable, sont composée et les folioles nombreux.

Bibasses

Eriobotrya Japonica
ROSACEAE


Le bibassier (de son vrai nom Néflier du Japon) est originaire d'Orient. Il est très commun sur l'île, à l'image du Goyavier il n'est pas rare d'en rencontrer sur les bords de chemins de randonnée.

Le néflier du Japon est naturalisé dans les hauteurs de l'île. C'est un petit arbre (ne dépassant pas 8 ou 9 m pour les plus grands) aux port et aux feuilles caractéristiques.

Luisantes et très coriaces, recouvertes d'un duvet sur la face inférieures les feuilles prolonge un arbre au port assez étendu. L'arbre " prends " sa place ou il se pose.

Les fruits Jaunes/Orangés prenne la forme d'une petite poire ovoïde. Ils sont recouverts d'une peau assez coriace et veloutée. La pulpe est jaune et contient de 2 à 4 graines.

Ils sont régulièrement vendus sur les étal des marchés. Ils sont consommés tels quels en tant que fruit, mais entrent également dans la composition de rhum arrangés exceptionnels.

Les grains, chargés en acide cyanhydrique, donnent une légère acidité au mélange. A n'utiliser qu'avec les plus grandes précautions pour éviter de gâter la préparation.

Badamier

Terminalia Catappa
COMBRETACEAE


Le badamier est un grand arbre atteignant fréquement plus de 10 m sur l'île de la réunion. On en retrouve régulièrement sur les places publiques (notamment sur l'aire de stationnement de Grand Anse).

Originaire de Nouvelle guinée il a été importé au XVII°S en provenance de Madagascar. L'espèce est essentielement plantée à des fins ornementales.

L'ombrage et le port imposant de l'arbre en font un élément intéressant. Les feuilles ovalisées (proches du raisin marine) sont d'une couleur vert luisante.

Les fruits en formes d'amandes sont recouvert d'une fine chair légèrement acidulée. Une coque épaisse protège un noyau au goût proche de la noisette.

La haute teneur en tanin donne des vertus médicinales à la noix du badamier (diurétique, lutte contre les diarrhées,...) Le bois, d'une couleur rouge est solide et peut être utilisé en ébénisterie.

Avocat

Persea Americana
LAURACEAE


L'avocat, commun dans nos assiettes, l'est également dans nos forêts. Importé au milieu du XVIII ° S, on retrouve de nombreuses variété d'avocats dans notre île.

Sans être véritablement cultivé, on en retrouve très fréquemment sur les marché forains de l'île. Les fruits, suivant la variété retenue, peuvent être de différentes tailles et de différentes formes.

Ainsi, on retrouve la forme " traditionnelle " de poire très courantes, mais l'on peut également trouver des avocat de plus d'un kilo quasi sphériques. Les greffes et autres manipulations ont permis le développement d'une telle variété de fruitq.

L'arbre, dont les bois est cassant et fragile (avis aux amateurs d'escalade) est d'un port assez imposant. Il peut mesurer jusqu'à 20 m de hauteur (en général, les spécimens réunionnais sont plus petits).

Les feuilles sont vertes, foncées et luisantes. Le bois généralement grisâtre est assez peu ramifiés, les branches maîtresses étant imposantes.

Les fruits sont consommés en général en hors d'œuvre, avec de la vinaigrette, de la mayonnaise ou autres.

L'avocatier possède de nombreuses applications médicinales, ses feuilles soignerait la toux, les graines lutteraient contre les diarrhées et l'huile est utilisée en soins dermatologiques.

Ananas

Ananas Comosus
BROMELIACEAE


L'ananas fait l'objet d'une culture intensive, qui en fait pour l'île l'une des toutes premières cultures fruitières. On en retrouve dans de nombreuses zones, mais essentiellement dans les bas de l'île.

Ainsi, on trouve des champs d'ananas à Petite île, le long de la rivière Langevin ou encore a proximité de Saint Benoit. Cette répartition géographique se justifie en rapport des besoins hygrométriques de l'ananas.

De plus, les ananas affectionnent les terres meubles et aérées. A la réunion, la variété reine est le Queen Victoria. De petite taille, cette variété à la réputation d'être sucrée et très parfumée.

La chair tendre n'engendre que peu de pertes, en regard des variétés plus grosses, au cœurs plus durs. La production d'ananas s'étale tout à long de l'année grâce à la fécondation artificielle des plants.

D'une couleur attrayante et riche en vitamines, l'ananas est le fruit roi des desserts et pique-nique réunionnais.

On en trouve sur tous les marchés à consommer sur place ou à emporter. Il est également très apprécié en jus ou en Rhum Arrangé.

วันอาทิตย์ที่ 26 สิงหาคม พ.ศ. 2550


Caramboles

Averrhoa Carambola Exotique / Peu Commun
OXALIDACEAE

Ce fruit caractérisé par sa forme en étoile à été importé d'Asie. De la même famille que le Bilimbi, il possède également une certaine acidité.

Sa forme caractéristique en fait un fruit décoratif très utile pour les amateurs de cocktails ou de punch originaux. La Carambole a tendant à se raréfier dans les jardins, alors qu'il était commun d'en rencontrer par le passé.

L'arbre, lorsqu'il est jeune, est très ramifié, lui donnant l'apparence d'un buisson. Les feuilles, d'un vert bouteille profond sont composées et peuvent atteindre 40 à 50 cm de longueur.

Le fruit est d'une couleur jaune/orangée translucide comporte 5 ou 6 ailerons permettant de très facilement l'identifier sur les marchés forains (on en trouve assez régulièrement, pour un prix raisonnable : en général 10/15 fcs le tas de 4 ou 5).

A l'image du bilimbi, le Carambolier fructifie de façon très abondante. Certains pieds fournissent plusieurs dizaines de kilo de fruits. Toutefois, il convient de faire attention, ce fruit est très fragile. En effet, en cas de chocs il a tendance à brunir rapidement.

Le fruit, très riche en vitamine C peut être consommé tel quel. Toutefois, étant relativement acide, il peut être préférable de préparer le fruit. On en tire d'excellents jus ou sorbets, avec un peu d'efforts supplémentaire la carambole se transforme en gelées ou confitures très rafraîchissantes.

L'acidité du fruit lui octroie d'autres possibilités plus " ménagères " telles que le décapage de métaux ou encore le détachage des vêtements.

Ananas Marron

Astelia Hemichrysa Endémique / Commun
LILIACEAE


Cette plante endémique rappelle le "vrai" feuillage de l'ananas (famille des Bromeliacées) ce qui lui donné son nom vernaculaire. La plante se présente sous la forme d'une plante feuillue poussant généralement sur le sol des forêts humides. Toutefois, il n'est pas rare d'en trouver épiphytes d'autres espèces plus importantes (Sentier de la Rivière).

L'ananas marron est très facilement reconnaissable. Il présente des feuilles très allongées pouvant dépasser 1m dans certains. L'organisation des feuilles est clairement distincte de celle de la Canne Marrone, la plante se développe sur 360°. Les feuilles présentent des écailles sur une face et sont glâbres sur l'autre.

Ces plantes sont très communes dans les forêts de basse à moyenne altitude. Ainsi, il est facile d'en observer dans la forêt de bébour (Sentier de la Rivière, Tour du Piton Bébour) ou encore sur le sentier botanique de Mare longue ou encore celui de Notre Dame de la Paix. On ne lui confère aucune propriété particulière si ce n'est l'esthétique.

L'inflorescence (Février-Mai) se présente sous la forme d'une grappe de baies jaunâtres (virant au rouge à maturité)agglomérées sur une tige grèle de couleur beige foncée. Les baies peuvent être assez nombreuses sur un même pied (50/100).

Goyaves

Psidium Guajava
MYRTACEAE



Le goyavier, à ne pas confondre avec le goyavier fraise, est un arbre de petite tailles (3 à 6m).

Naturalisée en de nombreux endroits (Grand Sable, hauteurs de Saint Paul), la goyave est régulièrement présente sur les marchés forains (notamment à Saint Paul).

Assez peu sensible au sol et aux conditions climatiques, l'arbre fructifie très facilement en toutes zones. Les fruits sont de couleur extérieure jaune, assez fragiles et de forme ovoïde.

Suivant les variétés la chair est blanche, rosée ou orangée, très parfumée et contenant de nombreuses graines.

Le fruit est consommé tel quel, mais la fragilité du fruit rends sa vente directe difficile. Une activité de transformation importante est développée (jus, sorbets, sirops). La gelée de goyave est également très appréciée. Les feuilles et le fruit ont des vertus thérapeutiques reconnues.

วันอังคารที่ 14 สิงหาคม พ.ศ. 2550


La Bibliothèque du musée
Le fonds de la bibliothèque du musée du président Jacques Chirac est constitué d'ouvrages appartenant à la collection de cadeaux offerts au président dans l'exercice de ses fonctions, de livres acquis régulièrement par le musée pour répondre à ses besoins de recherche documentaire, d'un dépôt d'ouvrages de la bibliothèque départementale de prêt de la Corrèze.



La bibliothèque a pour mission de conserver, de mettre en valeur, d'enrichir et de communiquer ce fonds particulier au public.


Elle se veut une bibliothèque de consultation et de prêt pour la population mais également un lieu de recherche spécialisé ouvert aux chercheurs et aux étudiants.


Situé entre les villes d'Égletons et de Corrèze, au sud-est du massif des Monédières, Sarran comporte deux vallées principales : celles de la Corrèze et de la Montane.

La commune (300 habitants) s'étend sur 2 600 ha avec un taux de boisement de 50 % et une altitude de 500 à 800 mètres. Son point culminant est le Puy de Sarran (819 mètres).


Tourisme
L'église du XVe siècle abrite un retable classé
(illuminations tous les samedis soir)
Puy de Sarran : signalé par son triple calvaire, large point de vue sur le département de la Corrèze et les monts d'Auvergne.
Sarran est situé à 10 minutes d'Égletons, 30 minutes de Tulle, 60 km de Brive et 100 km de Limoges.

Voir le plan d'accès

Les adresses utiles

วันพุธที่ 8 สิงหาคม พ.ศ. 2550










Elfe

Solitaire 4 griffes massif en or blanc d'un poids de 0,5 carat

Prix: 1990 €

Le diamant de 0,5 carat est serti sur une monture 4 griffes en or blanc, classique et sobre. Le corps de ce solitaire diamant est large et la monture est ajourée sous le chaton, ce qui permet à la lumière de passer pour révéler tout l'éclat de votre diamant. Cette bague est en or blanc 18 carats et les diamants sont de qualité H-VS (couleur H et pureté VS
).

Prendre et P'riz

Nouveauté : Bague en or blanc composée de fils d'or et parsemée de 9 diamants

Prix: 4900 €

Primée lors de l'édition 2006 de notre concours de création "Les Etoiles d'Adamence", cette bague est à la fois moderne et originale. Parmi ses fils d'or blanc 18 carats, 9 diamants semblent avoir été pris au piège. Les diamants d' un poids total de 0,42 carat sont de couleur H et de pureté VS. Poids d'or : 11 grammes. Largeur de la bague: 11 mm

LA VOIE DE L'AMOUR

Une Conférence de Paramahamsa Prajnanananda, le 12 Juillet 2003 à la Maison Mère de Floride.

Première d'une série de deux parties.

Il y a environ cinq cent ans vivait en Inde une sainte, poète, du nom de Mira, née d'une famille royale. Lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille des moines lui donnèrent une statue de Krishna. Elle accepta cette idole, la garda et l'aima. Pour elle c'était plus qu'une idole, c'était une personne qu'elle aimait. Elle devint vivante. Elle lui parlait, lui chantait des chansons et sa vie était enivrée de Dieu. Elle écrivit des centaines de chansons et les chantait. Dans l'une de ces chansons, l'une des favorites de Gurudev, elle chantait"

sadhana karana chahi re manua bhajan karana chahi re
Oh mon mental, pratique la voie de la discipline spirituelle.


Discipline Spirituelle

La discipline spirituelle est pour le mental, pas pour le corps. Souvenez-vous que bien que si nous disciplinons le corps, c'est dans le but de discipliner le mental. Le but est l'entraînement du mental. Le mental est la cause de la souffrance, la cause du bonheur, du plaisir et de la libération.

Elle nous parle du mental; Oh mon mental suit la voie de la discipline: bhajan karana chahi. Mais maintenant elle nous dit:

prema lagana chahi re manua prita karna chahi re

Ce n'est qu'à travers l'amour. Il faut diriger tout son amour vers l'être aimé. Vous avez peut-être entendu Baba chanter à l'un de ses anniversaires:

dhae jena mor shakal bhalo basa prabbhu tomar pane tomar pane

C'est une chanson de Tagore : que tout mon amour en totalité se dirige vers toi, Oh Dieu.

Nous vivons en ce monde mais notre mental est si éparpillé. Lorsqu'on fait quelque chose, immédiatement d'autres pensées se présentent et interrompent nos activités. Notre vie est éparpillée. Elle n'est pas dirigée vers une dimension unique. Si le fleuve ne s'écoule pas dans une direction, il ne peut pas arriver à destination. Si le mental n'est pas canalisé vers un but unique d'une manière concentrée, nous ne pouvons pas réussir. Notre amour, bien que nous vivions en ce monde, est donc éparpillé: vie éparpillée, mental éparpillé, personnalité éparpillée et amour éparpillé. Mais comment aimer complètement de telle sorte que tout ce que nous faisons soit saturé d'amour et de rien d'autre? Pour grandir en amour, il faut faire attention à la façon dont on se comporte avec notre ego. Là où il y a de l'ego, il n'y a pas d'amour. et là où il y a de l'amour, il n'y a pas de distance, il n'y a pas de différence et il n'y a pas de conflit. L'amour apporte l'unité, l'entente, l'union et là où il y a de l'ego, il y a division, diversité et des difficultés en tout genre.

sadhana karana chabi re manua bhajan karana chahi re
prema lagana chahi re manua prita karna chahi re

Il y a un très beau livre que vous pourriez lire ou étudier à l'occasion, le Narada Bhakti Sutra, des aphorismes sur l'amour divin. Narada y décrit merveilleusement comment grandir dans la voie de l'amour. Cette voie d'amour est décrite dans les écritures, tout particulièrement dans le Bhagavatam et le Ramayana où il y a une très belle description de la façon de cultiver cet amour. Dans le Ramacharita Manasa, lorsque le Seigneur Rama parle d'amour divin avec Sabari, une femme respectée dans sa tribu, il dit:

prathama bhagati santana kara sanga.


L'amour naît d'abord en vous grâce aux bonnes fréquentations.

L'amour naîtra en vous en premier lieu à travers les bonnes fréquentations car lorsqu'on est en bonne compagnie, on a un exemple, un modèle. Devant ce modèle, votre vie s'orientera davantage dans la direction qu'il indique. Il est vrai que nous vivons dans un monde, dans une société où il n'est pas facile d'être en bonne compagnie. Mais celui qui est sincère, qui essaye, la trouvera.

Prema lagana chahi re manua prita karna chahi re: les gens ordinaires, au nom de la spiritualité, s'occupent des apparences au lieu de la transformation intérieure. On joue un jeu superficiel en changeant de vêtement, d'aspect et de langage. On fait semblant d'être spirituel et d'être doux, mais qu'en sera-t-il lorsqu'on demandera à notre conscience: où en est mon mental? Comment sont mes actions? mes réactions? Comment vis-je? Quelle est la qualité de ma vie? Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous découvrirons qu'il y a deux poids deux mesures. Souvenez-vous que dans la vie spirituelle, il ne devrait pas y avoir de duplicité, rien que l'unité. Si je veux être en union avec Dieu, il ne devrait pas y avoir de duplicité, d'hypocrisie.


Idolâtrie

Dans sa chanson Mira nous dit: " les gens vont au temple, mais qu'y a-t-il à voir au temple? " Pathar puje hari mile to me puju pahad; elle tient une idole dans ses bras, elle est remplie d'amour pour cette idole. Elle ajoute que si en adorant une statue de pierre on peut atteindre Dieu, elle adorera la montagne car la montagne est une pierre énorme. Elle critique l'adoration des idoles au temple tout en agissant de la même manière mais, pour elle, la statue de Krishna n'est pas une statue.

Au départ, Vivekananda ne croyait pas à l'adoration des idoles mais plus tard il se convertit complètement à l'idée que Dieu est partout. Un jour, il était invité par un roi en Inde. Le roi croyait au Dieu sans forme. Le roi disait que Dieu est omniprésent, sans forme et il pensait que ceux qui adorent des idoles au temple ne faisaient que perdre leur temps avec leurs pratiques rituelles. Le roi fit un beau sermon sur le Dieu absolu et sans forme tandis que Vivekananda l'écoutait silencieusement avec le sourire. Il y avait dans la salle un grand portrait du roi précédent, le père du roi actuel, merveilleusement peint dans ses vêtements royaux et portant une couronne sur la tête. Swami Vivekananda demanda à l'un des ministres qui ce tableau représentait. Le ministre expliqua qu'il s'agissait du roi précédent, le père du roi actuel. Vivekananda lui demanda de décrocher le tableau, de cracher dessus et de le piétiner. Le ministre était horrifié et le roi était rouge de colère à la pensée qu'un moine, un invité, ait l'audace d'insulter son père.

Vivekananda posa son regard sur lui et lui demanda poliment pourquoi il changeait de couleur et s'il ressentait de la tristesse. Le roi reprocha à Vivekananda sa mauvaise conduite. Vivekananda demanda en quoi il s'était mal conduit. Il ne s'agissait que d'une toile bariolée. Pourquoi le roi y était-il si attaché? Comment une remarque à son sujet pouvait-elle créer tant d'agitation? Le roi resta silencieux. Vivekananda continua et dit au roi que lorsqu'il regardait ce portrait, il lui rappelait son père, son amour et l'héritage qu'il lui devait. Une toile et un peu de peinture pouvaient engendrer tant d'amour, de respect et d'adoration envers son père et qu'en conséquence, lorsque quelqu'un ressentait le même amour envers Dieu au vu d'une image ou d'une statue, qui était-il pour se permettre de critiquer?

Lorsque Mira dit partha puje hari mile to me puju pahad, dans cette première ligne elle dit "avec amour". Prema lagana chahi re: quoi que vous fassiez, associez-y votre amour. Lorsque vous lisez un livre, lisez-vous avec amour? Vous travaillez au jardin, le faites-vous avec amour? Vous cuisinez. le faites-vous avec amour? Vous travaillez au bureau, le faites-vous avec amour? Ou trouvez-vous que le travail est une corvée, une responsabilité, un devoir, et vous oubliez l'esprit d'amour? Comment vivre dans l'amour à chaque instant, à chaque souffle? On espère toujours que l'amour viendra lorsque tout sera parfait. Mais cette chance ne se présentera jamais. Jamais, jamais, jamais. Le moment ne se présentera jamais où vous pourrez dire que maintenant tout est en ordre et que le temps est venu de s'occuper de Dieu, de faire le bien. Non, jamais.

Pathar puje hari mile to me puju pahad tulsi puje hari mile to me puju tulsi jhad

En Inde les gens adorent la plante de tulsi, le basilic sacré. Mira nous dit que si Dieu peut être atteint en adorant la plante de tulsi, je planterai une forêt de tulsi et je l'adorerai et j'atteindrai Dieu. Peu importe ce que vous faites, s'il n'y a pas d'amour, c'est mécanique.

Dans l'ancien temps les gens transportaient de l'eau du Gange depuis Nord de l'Inde et allaient l'offrir au temple de Shiva de Rameshwaram au Sud de l'Inde. Maintenant encore, si vous allez en Inde au mois de Juillet ou au mois d'Août, vous verrez des milliers de gens, hommes et femmes, transportant de l'eau sur leur dos, chantant les louanges de Dieu et parcourant à pied des milliers de kilomètres. Un jour un moine transportait de l'eau en compagnie d'autres personnes sur la route du Sud de l'Inde vers le temple de Rameshwaram. Il était presque arrivé, à une distance d'un kilomètre au plus. C'était l'été et il faisait chaud. Son âne avait soif et il n'y avait pas d'eau à proximité. L'âne souffrait tellement de cette chaleur qu'il ne pouvait plus faire autre chose que de chercher de l'eau. Alors le saint homme, au lieu d'amener l'eau au temple, s'agenouilla, ouvrit la bouteille et versa l'eau dans la bouche de l'âne. Les autres lui demandaient ce qu'il faisait. Il avait parcouru à pied des milliers de kilomètres pour transporter cette eau au temple qui n'était plus qu'à un kilomètre. Pourquoi gâchait-il tous ses efforts? Il ne prêta aucune attention aux remarques des autres et leur dit de continuer à avancer. A leur grande surprise, lorsqu'ils arrivèrent au temple ils y trouvèrent leur compagnon qu'ils croyaient en arrière en train de verser de l'eau sur le Seigneur Shiva et de prier Dieu. Ils étaient abasourdis. Comment était-il arrivé avant eux?

Donc, combien aimons-nous? Croyons-nous vraiment en Dieu? Essayons-nous vraiment d'aimer Dieu ne serait ce qu'un tout petit peu? Et croire en Dieu signifie-t-il seulement savoir qu'il est omniprésent en théorie et oublier que lorsqu'on voit quelqu'un, Dieu est présent dans cette personne? Je n'aime peut-être pas telle ou telle personne mais Dieu est présent en elle malgré tout. Lorsque je regarde une fleur, y vois-je la présence de Dieu? Dieu est aussi dans cette fleur. Lorsque je vois des oiseaux puis-je voir que Dieu est aussi dans ces oiseaux? Essayez donc de cultiver l'amour à chaque instant. Souvenez-vous qu'emprunter le sentier d'amour est vraiment difficile. La voie spirituelle elle-même est difficile mais vous l'avez déjà acceptée et vous y avez déjà fait quelques pas.


Marcher sur le fil du rasoir.

Les maîtres spirituels disent souvent que ce n'est pas aussi facile qu'il y paraît. Dans les déclarations des Upanishads on trouve: kshurasya dhara, il faut marcher sur le fil du rasoir. Une simple étourderie peut créer tant de difficultés. N'imaginez pas que la vie spirituelle est la vie en rose, une vie de luxe et de confort. Non. La vie de moine ou d'ashram n'est pas facile.

Un jour, j'attendais le train dans une gare de l'Inde et il y avait là quelques moines et des disciples. Un jeune homme s'approcha de moi et se prosterna devant moi. Je priai Dieu et il me dit: "je veux vivre dans un ashram." Je lui demandai son nom qu'il me donna et je lui dis: "Que faites-vous?" "Je prépare un doctorat en physique." "Pourquoi voulez-vous vivre dans un ashram?" Il répondit: "Parce que je pense que c'est une bonne chose." Puis je dis: "Etes-vous déjà allé dans un ashram et y avez-vous passé quelque temps?" "Oui, je suis allé avec ma grand-mère dans un ashram au Bengale, à Mayapur, près du lieu de naissance de Sri Chaitanya. Je suis allé là et c'était si bien." "Qu'y avait-il de si bien?" "Les gens étaient très gentils, ils chantaient des chants spirituels et la nourriture était aussi très bonne." Je dis: "Est-ce tout ce que vous avez vu ou y a t'il autre chose?" "C'est tout ce que j'ai remarqué." Je lui dis: "Vous n'avez vu que l'extérieur. Vous n'avez pas vu l'intérieur. Vous avez simplement vu que la nourriture était bonne, que les gens étaient bons, mais vous n'avez pas vu l'intérieur. Un ashram est vraiment un endroit difficile. Savez-vous que vous allez devoir travailler au point que vous en aurez par dessus la tête? Vous penserez que vous êtes en prison, dans un camp de concentration. Vous penserez qu'ils vous torturent, qu'ils vous exploitent. Vous penserez qu'il n'y a pas d'amour. Souvenez-vous, c'est une bonne voie mais elle est difficile."

Salade d’aubergines au Basilic



Les ingrédients


2 grosses aubergines
1 citron
1 petite gousse d’ail
2 branches de basilic
200ml de mayonnaise
Sel et Poivre du Moulin

Préparation

Faire cuire pendant 5 minutes les aubergines épluchées et coupées en gros dés à l’eau bouillante. Pressez le citron.

Égouttez les aubergines et arrosez-les immédiatement avec le jus de citron. Hachez le basilic et l’ail et saupoudrez-en les aubergines. Poivrez et remuez délicatement. Laissez macérer durant 30 minutes.

Assaisonnez de mayonnaise et répartissez le tout dans deux assiettes individuelles. Servez.



Publié le : mercredi 11 juillet 2007. Lu 546 fois
Par : Meriem Najeb

วันศุกร์ที่ 3 สิงหาคม พ.ศ. 2550




Au cœur de l'hiver, un garçon habite une ville sous l'emprise du froid où les ombres s'étirent à l'infini. Il attend la neige. Mais elle ne vient pas.

Il rencontre une kyrielle de personnages urbains – des planchistes, des danseurs et même des marionnettes parlantes. Mais où donc est la neige? Il décide de partir à sa recherche avec trois compagnons – une femme chaman aux pouvoirs magiques, un timide qui fera preuve d'un courage exceptionnel, et l'ombre d'une petite fille.

Guidés par des lampadaires-marionnettes, les trois acolytes partent en traîneau vers une contrée imaginaire nommée Wintuk – un monde arctique sans lumière – à la rencontre du peuple du Nord et d'énormes personnages de glace. Quand le soleil montre enfin le bout du nez, ils rentrent chez eux, assis sur les ailes de grues géantes, et déclenchent un blizzard spectaculaire.

Ce conte d'hiver, réunissant sur scène une cinquantaine d'artistes, est un spectacle drôle et divertissant qui plaira à toute la famille. Un tourbillon de sons, de couleurs et de lumière où le souhait d'un jeune garçon fait boule de neige.

Stanley Péan
Stanley Péan est rédac'chef du Libraire, une publicité mensuelle légèrement déguisée en revue littéraire. Lui c'est le comble du journaliste d'aujourd'hui, fier de son rôle de secrétaire de presse pour la personne ou l'objet sur lequel il écrit. Est-ce le nouveau journalisme de faire ainsi ou peut-être tout simplement la vieille guidounerie de la presse, pour en citer Falardeau ? C'est pas mal pour un nouveau chef de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), n'est-ce pas? « J'ai mieux compris les préoccupations partagées par les écrivains avec les autres artistes québécois, notamment en rapport au filet de sécurité sociale et au financement public des arts et des lettres. » Sans doute, lui a très bien compris ! Mais qui au juste sont ces écrivains et autres artistes qui se focalisent sur leur sécurité et la piasse et non pas sur la vérité, le risque de critiquer la machine, et le courage de dénoncer toute la corruption incestueuse et intrinsèque qui pourrit la littérature au gros profit du status quo oligarchique ! Oh, tristesse !

«La littérature, ce sont les hommes et les femmes qui la font», dit le nouveau président quand on le questionne sur l'apparence de corporatisme découlant de cet agenda de combat. «S'il y a un empêchement de la faire, de la vendre ou de la promouvoir, la littérature elle-même est menacée.» Oui, Stanley, c'est bien cela ! Or, pourquoi tu t’en fous de la littérature de ceux qui ne font pas partie de ta clique obsédée par la sécurité, la piasse, et le carriérisme ? En fait, pourquoi tu t'en fous que des littérateurs dans ta clique syndiquée empêchent ceux-ci « de la faire, de la vendre ou de la promouvoir »? Oh, tristesse ! (Pour l'article du Devoir, voir ci-dessous)


Subj: Courriel pour te faire chier car il te met carrement au defi...
Date: 7/11/03 7:36:55 PM Eastern Daylight Time
From: Enmarge
To: stanpean@hotmail.com

Toujours le même déluge d'éloges, le même dithyrambe exacerbé.
—Richard Martineau, Ed. Voir

Les éloges ont un parfum que l'on réserve pour embaumer les morts. [et pour fourrer dans Le Libraire!]
—Voltaire

Una cosa es lo que se piensa, otra lo que se dice, otra la que se escribe y otra distinta la que se publica.
—Luis Cernuda, poeta

Salut Mon Cher Stanley,
D'abord, pas d'accents dans mes courriels… ou c'est le bordel ! Tu piges ? Oops, desole pour les mots " bordel " et " piges " ! Moi qui suis si inculte ! Qualite douteuse de mon francais ! Mais quelle belle contre-attaque et si subtile ! La, meme pas besoin d'examiner le fond de mon propos, hein ? Mais en fait qui es-tu, M. Cultive au service du statut quo, pour faire une telle determination ? Que je prefere m'exprimer dans un francais decontracte non universitaire, anti-snobinard et saupoudre de tes merveilleux quebecismes (j'assume que ta gueule noire ne t'exclut pas d'etre pur laine) ne me rend aucunement inculte, mon vieux ! Toi, je vois bien que tu preferes l'autre style, c-a-d celui qui s'appuie sur les fioritures et autres tournures de la haute pour te permettre de remplir la page sans rien dire. Je prefere nettement plus un bien place " trou du cul " a la Falardeau qui ose alors que vous autres a la Mario Roy touchez vos cheques en parlant en rond.

Toi, tu fais un peu l'oncle Tom avec ton style si bourgeois. Soit. En fait, j'ai un doctorat de l'universite de Nantes (France) et suis prof de fac depuis 15 ans… mais pas prof typique car j'ai le culot de mordre la main qui me nourrit, l'universite, les profs et les poetes mols-pensants.

Toi, tu dis : " Pusher de livres, pourquoi pas? C'est tout de même moins dommageable que le crack, non? "

Si tu pouvais seulement comprendre ce qui se passe aujourd'hui vis a vis de la force implacable de la Piasse sur la qualite de la litterature ! La baise integrale, mon pote, la baise integrale… les recueils et bouquins mous a la con comme celui de Marchamps. Mais c'est evidemment trop demande car toi, tu en profites, n'est-ce pas ?

Toi, tu me sors : " Si ces collaborateurs-là sont en effet rémunérés, leurs propos et le choix du ton qu'ils adoptent dans leur page respective ne sont en aucune façon liés à l'espace publicitaire réservé par les éditeurs. Nos chroniqueurs connaissent le mandat du journal, sa ligne éditoriale, et conséquemment écrivent des papiers qui en tiennent compte. " Mais la c'est une facon de dire, calisse ! (oops, desole, cher M. Cultive !) Ou tes chroniquos obeissent a tes regles de censure ou ils n'ont pas de boulot. Or, au Quebec (comme aux States d'ailleurs), on se vend avec une telle facilite, n'est-ce pas ?

Toi, tu constates : " Cela étant dit, que vous ayez des comptes à régler avec le Festival international de la poésie de Trois-Rivières […] m'indiffère passablement. " Que c'est pitoyable que toi, comme litterateur, tu t'en foutes de la censure meme quand sous ton propre nez ! Or, c'est typique… precisement le gros probleme chez toi (et chez moi)… cette indifference devant ceux qui se trouvent censures a droite et a gauche ! Or, dieu Piasse oblige, n'est-ce pas ?

Toi tu constates : " Mais la liberté de parole implique justement que l'avis de ceux qui aiment la littérature et les livres ait autant de légitimité que l'avis des 'dissidents' défenseurs de la rude truth et autres poètes auto-proclamés maudits qui les abhorrent. " Mais quelle connerie ! Je n'ai jamais dit que j'abhorre les bouquins ! Apres tout, c'est ma vie, l'ecriture. Mais quelles conclusions a tirer quand on te critique, ma petite biche ! Quand-meme, qu'est-ce que j'aime les bouquins, entre autres, de Falardeau, Raymond Levesque, Orwell, Emerson, Thoreau, Soljenitsyne, Chomsky, Jeffers, Ibsen et surtout Louis-Ferdinand Celine ! Eux, ils parlent tout haut pas comme vous autres qui parlez tout bas. Quant a la liberte de la parole, d'habitude ce sont vous autres les gros amateurs de bouquins mols-pensants qui la possedez et qui empechez autant que possible que nous autres, qui osons defendre la rude truth, ont la parole (e.g., Festi International de la poesie… et, bien sur, Le Libraire).

Enfin, sur une petite note positive, oui tout petite, c'est etonnant que tu aies eu la curiosite de jeter un coup d'œil sur mon site Web. Bravo a toi ! En principe les gars cultives comme toi ne l'auraient jamais fait autant. Au plaisir, G. Tod Slone

P.S. : Publie ce courriel, mon vieux ! Comme ca tes chums de bouquins mols pourraient ricaner sur la " douteuse " qualite de mon francais ! Dieu, pardonne-moi, s'il te plait !

Subj: LE LIBRAIRE : Courrier questionnocif...
Date: 7/11/03 12:42:47 PM Eastern Daylight Time
From: stanpean@hotmail.com
To: enmarge@aol.com Sent from the Internet (Details)

Cher G. Tod Slone,
Nous avons bel et bien reçu et lu la lettre que vous avez adressée à notre journal. Et quoique nous n'ayons pas l'intention de la publier, je tenais à vous répondre personnellement pour dissiper quelques équivoques et malentendus. Après ça, libre à vous de crier à la censure et de continuer à vilipender notre publication «douteuse» sur votre site web ou quelque autre tribune qui vous conviendra.

Organe d'information littéraire, Le libraire a pour mandat de faire la promotion de la littérature et des librairies indépendantes du Québec - étant entendu qu'on désigne par ce vocable les librairies n'appartenant à aucune chaîne ou mégachaîne. Une bonne partie des textes que nous publions sont donc des capsules d'appréciation signées par des libraires, qui essentiellement reprennent par écrit le type de conseils que vous ferait de vive voix, d'homme à homme, votre libraire préféré. Il s'agit de recommandations de lecture, de suggestions guidées par une volonté de partager le plaisir de lire et d'orienter les lecteurs désireux de trouver parmi les nouveautés le ou les livres qui leur conviennent. Cela n'exclut pas la critique mais oriente forcément le ton des commentaires, que les libraires nous soumettent d'ailleurs à titre bénévole. Il se peut que cela vous donne l'impression que nous «pushons» des livres comme d'autres de la drogue, pour reprendre votre image, mais je suis bien prêt à vivre avec cette étiquette. «Pusher» de livres, pourquoi pas? C'est tout de même moins dommageable que le crack, non?

Par ailleurs, l'autre partie du contenu rédactionnel du Libraire est constituée de chroniques, d'entrevues et d'articles signés par les membres du comité de direction et par quelques chroniqueurs pigistes. Si ces collaborateurs-là sont en effet rémunérés, leurs propos et le choix du ton qu'ils adoptent dans leur page respective ne sont en aucune façon liés à l'espace publicitaire réservé par les éditeurs - de toute manière, les revenus publicitaires ne représentent pas une grande part du budget de ce journal financé par les cinq librairies éditrices. Nos chroniqueurs connaissent le mandat du journal, sa ligne éditoriale, et conséquemment écrivent des papiers qui en tiennent compte. Si encore une fois cela nous donne des allures de «pushers de livres», soit…

Cela étant dit, que vous ayez des comptes à régler avec le Festival international de la poésie de Trois-Rivières et Guy Marchand (ainsi qu'en témoigne votre chronique du Festival 2001) m'indiffère passablement. Que vous n'appréciez pas la poésie «molle» de Gaston Miron ou que vous trouviez la poésie québécoise contemporaine inintéressante ne m'émeut guère plus. C'est votre droit le plus entier. J'ajoute par ailleurs, étant l'auteur du papier sur l'héritage de Miron, qu'au contraire de vos insinuations je n'ai jamais considéré le poète comme un Dieu - mon article visait simplement à faire le point sur les nombreuses publications récentes célébrant son legs à la littérature d'ici.

Je dois vous dire en terminant que la qualité «douteuse» de votre français écrit m'oblige à m'interroger sur votre capacité d'appréciation de la poésie québécoise ou de la littérature francophone en général. (J'entends par là que, par exemple, ne parlant ni ne lisant le serbo-croate, il ne me viendrait personnellement jamais à l'esprit de me prononcer sur la poésie écrite en cette langue...) Tous les goûts sont bien sûr dans la nature, cela va de soi. Mais la liberté de parole implique justement que l'avis de ceux qui aiment la littérature et les livres ait autant de légitimité que l'avis des «dissidents» défenseurs de la rude truth et autres poètes auto-proclamés maudits qui les abhorrent.

Bien vôtre, Stanley Péan, Rédacteur en chef, Journal Le Libraire

Subj: Courrier questionnocif...
Date: 7/9/03 3:20:54 PM Eastern Daylight Time
From: Enmarge
To: lelibraire@librairiepantoute.com

Cher Editeur,
Puisque vous voulez du courier des lecteurs… je vous envoie cette petite critique pas comme les autres. Esperons que vous ne vous limitez a du courrier des lecteurs qui parlent en rond comme vos chroniqueurs. Oui, ces derniers parlent tout bas, jamais tout haut, car ils sont remuneres pour ne pas mordre la main qui les nourrit ? En toute evidence, ils doivent etre du genre "nous avons fait mai 68… pour ne pas devenir ce que nous sommes devenus" decrit par Wolinksi (Paris-Match) car ils doivent se trouver dans la situation douteuse de ne pas trop offenser aux editeurs des bouquins qui vous soutiennent moyennant l'achat d'espace publicitaire, n'est-ce pas ? Oui, de ce fait Le Libraire par sa nature meme doit etre une publication douteuse… comme tant d'autres bien sur. C'est votre but de 'pusher', non pas des comptes-rendus independants et mordants, mais des bouquins comme d'autres 'pushent' des drogues. Vous etes non seulement interesse mais tout a fait conscient de cette contradiction inherente !

En ce qui concerne votre dieu Gaston Miron, j'ai lu le recueil de ces lettres et a trouve Miron tout a fait mou comme poete. Mais on ne lirait jamais une telle critique au Quebec la ou il est interdit de toucher aux idoles tel Miron ! Pourquoi ce consensus tellement unanime ? C'est curieux. C'est un peu pareil avec Rene Levesque… or du moins Raymond a eu le culot de bien le critiquer.

Quant a la chronique-pub pour le poeticailleur Guy Marchamps, quel marasme de mots ! Si poesis veut dire " action de faire " c'est pas pantoute le cas de Marchamps surtout quand il s'agit de ceux qui le subventionnent. Non, lui joue le kowtow typique des poetes trifluviens et rien de plus. Lui comme animateur au Festi de la poesie se contente de couper la parole aux rares poetes qui osent dire leurs quatres verites droit devant les pouvoirs ! La poesie au Quebec et ailleurs devient une niaiserie de mots flous, de tournures divertissantes et surtout de textes qui ne derangent personne… soit tout a fait comestible par les corrompus qui nous detruisent la societe. Meme les poetes independantistes comme Marchamps preferent la piasse a l'action. Au plaisir, G. Tod Slone, Redac'chef, The American Dissident, www.geocities.com/enmarge

TOUT MATERIEL SUR CE SITE WEB EST COPYRIGHT ©G. Tod Slone, 2005, The American Dissident www.geocities.com/enmarge

L'écrivain-animateur Stanley Péan prend la tête de l'UNEQ
Stéphane Baillargeon, Le Devoir
Édition du mardi 7 décembre 2004

Mots clés : Québec (province), Livre, stanley péan, uneq

Stanley Péan prend la relève de Bruno Roy à la tête de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois. M. Péan a été élu à la présidence de l'UNEQ pour un mandat de deux ans lors de la 27e séance annuelle de l'association professionnelle, tenue samedi dernier, au Centre Saint-Pierre, à Montréal. Bruno Roy aura dirigé l'Union pendant 14 ans.

Les élections ont partiellement renouvelé le conseil directeur : Serge Lamothe devient vice-président et François Jobin administrateur, tandis que Guy Marchand est réélu comme administrateur, représentant des régions. Deux autres membres poursuivent leur mandat amorcé l'an dernier, soit Réjane Bougé (secrétaire-trésorière) et Paulette-Michelle Hétu (administratrice).

Né à Port-au-Prince, élevé à Jonquière, Stanley Péan partage sa vie entre Québec et Montréal, la littérature et la radio, la nouvelle et le roman, la littérature générale et la littérature pour la jeunesse. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, dont le roman policier Zombi Blues (La courte échelle, 1996; J'ai lu, 1999) et l'essai Toute la ville en jazz (Trait d'union, 1999). Il est à la barre d'une émission consacrée au jazz tous les jours de la semaine, de 12h à 13h, sur Espace Musique.

«J'ai passé l'hiver dernier à travailler au sein du Mouvement pour les arts et les lettres, explique Stanley Péan, joint hier au bureau de sa publication trimestrielle Le Libraire, à Québec. J'ai mieux compris les préoccupations partagées par les écrivains avec les autres artistes québécois, notamment en rapport au filet de sécurité sociale et au financement public des arts et des lettres. Je m'intéresse aussi depuis des années aux questions plus spécifiques à la littérature, notamment dans mes chroniques et par l'entremise du Libraire. Des gens me demandaient donc d'accepter la présidence de l'UNEQ. Je me suis laissé convaincre, et voilà.»

Il n'a pas été élu sur la base d'un programme spécifique, ce qui ne l'empêche pas d'avoir en vue quelques grands sujets de bataille, en rapport aux sujets généraux du filet de sécurité et du financement de la culture, mais aussi à des aspects plus spécifiquement littéraires. Il mentionne, par exemple, la question du contrat-type que l'association des auteurs souhaite négocier avec l'ANEL, association des éditeurs. Il parle également de la présence apparemment moins importante de la littérature québécoise dans les librairies des grandes chaînes.

«La littérature, ce sont les hommes et les femmes qui la font», dit le nouveau président quand on le questionne sur l'apparence de corporatisme découlant de cet agenda de combat. «S'il y a un empêchement de la faire, de la vendre ou de la promouvoir, la littérature elle-même est menacée.»

De même, il corrige l'impression d'abondance et de richesse créée par les statistiques officielles. Selon des données publiées plus tôt cette année, les revenus annuels des écrivains québécois, comme ceux des réalisateurs et des metteurs en scène, passent la barre des 51 000 $, par rapport à 37 700 $ pour tous les artistes professionnels et 28 708 $ pour le contribuable ordinaire.

«Ce chiffre de 51 000 $ comprend tous les revenus confondus, découlant du travail de professeur ou de journaliste, réplique Stanley Péan. Plus je gagne ma vie, moins j'écris. Le temps passé à enseigner, c'est du temps de moins pour écrire un roman.»

L'Union des écrivaines et des écrivains québécois est un syndicat professionnel fondé le 21 mars 1977 par une cinquantaine d'écrivains. L'UNEQ regroupe maintenant plus de 1200 membres : des poètes, des romanciers, des auteurs dramatiques, des essayistes, des auteurs pour jeunes publics, des auteurs d'ouvrages scientifiques et pratiques. L'Union travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l'étranger, de même qu'à la défense des droits socio-économiques des écrivains.

วันพฤหัสบดีที่ 2 สิงหาคม พ.ศ. 2550


Orchidée Vanda bleu

Ll'orchidée Vanda est un ravissement pour les yeux : la plante est livrée avec une tige couverte de fleurs d'une jolie couleur bleu-mauve.

Elle est présentée dans un vase transparent qui laisse apparaître ses racines car l'orchidée Vanda pousse... sans terre !

Entretien : Ses racines absorbant l'eau et l'humidité de l'air, elle nécessite juste d'être humidifiée chaque semaine.

Dimension : Hauteur 55-60 cm

วันพุธที่ 1 สิงหาคม พ.ศ. 2550