วันพฤหัสบดีที่ 19 กรกฎาคม พ.ศ. 2550



DESNEY ET LA FRANCE:LES VINGT ANS D'EURO DESNEYLAND.

Depuis vingt ans, le nombre de parcs à thèmes en France connaît une croissance sans précédent : Futuroscope, Parc Astérix, Disneyland Park, Vulcania, Cap’Découverte, Bioscope, Nigloland, Walibi, Ardèche Miniatures, Bagatelle, Canyon Park, Cigoland, Cité de l’Espace, Cobac Parc, Dennlys Parc, Didi’land, Fami Parc, Festyland, Fraispertuy City, France Miniature, Grand Parc du Puy du Fou, Jardin d’Acclimatation, La Cité de la Mer, La Coccinelle, La Mer de Sable, La Petite Ferme du Far West, La Récré des 3 Curés, Labyrinthus Alsace, Le Pal, Le Petit Paris, Magicland, Marineland, Mini Châteaux, Ok Corral, Paléosite, Papea City, Parc Alsace Lorraine Miniature, Parc d’Attractions des Naudières, Parc Saint Paul, Playmobil Funpark Paris, Volcan de Lemptégy, Walt Disney Studios Park, Walygator Parc, Spyland… sans parler de ceux déjà fermés tels que Mirapolis, Big Bang Schtroumpf, Zygofolis ou bien encore, La Planète Magique qui n’a tenu que quinze jours.

En 2000, on recense en France, près de dix parcs à thèmes de dimension nationale, cinquante parcs régionaux, dix parcs aquatiques, cent parcs botaniques et mille écomusées. Une étude réalisée par Coface Scrl-Axétudes estime le chiffre d’affaires de l’ensemble du marché européen à deux milliards d’euros (dont la moitié réalisée par Euro Disney), et une croissance annuelle de 8 % pour une dépense moyenne par visiteur de 20 euros (entrée comprise) et 43 euros pour Euro Disney. Pour autant, le marché français n’a toujours pas atteint sa maturité : un Français sur trois va une fois par an dans un parc à thèmes, quand c’est un Européen sur deux et trois ressortissants du Benelux sur quatre… et un Américain se rend, au moins, une fois par an, dans un parc de loisirs… 75 % des Américains ont visité au moins une fois un parc Disney…

Selon les estimations fournies par l’Afit (Agence française d’ingénierie touristique), les parcs à thèmes français attirent chaque année 30 millions de visiteurs (depuis 2000) dont la moitié pour le seul Euro Disney ; soit dix fois plus qu’en 1990 et cinq fois plus qu’en 1995. Si le marché français est estimé à 30 millions de visiteurs, les 83 parcs français les plus importants déclarent cependant 44 millions d’entrées dont un quart de visiteurs étrangers en 2003. Sur ces 10 millions de visiteurs étrangers, sept millions vont à Disneyland Resort Paris. Selon l’enquête réalisée par le cabinet Contours pour le compte de l’Afit, la Caisse des dépôts et consignations, la Fédération des SEM et le Snelac (Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels) entre les mois de juin 2003 et 2004, 44 % des Français déclarent s’être rendus, au moins une fois, dans un parc de loisirs entre novembre 2002 et novembre 2003, avec une moyenne de 2,6 visites par an et par visiteur. Le véritable potentiel du marché français se situerait donc plutôt entre 55 et 70 millions de visiteurs annuels. Pour Olivier de Bosredon, ancien PDG de Grévin & Compagnie : « Le développement du divertissement familial est la conséquence directe d’un besoin de partager des moments de loisirs avec ses enfants et ces moments n’ont pas de prix. Le développement du marché repose là-dessus et comme les familles deviennent consommatrices et expertes, le marché se professionnalise ». Pour Sylvie Faujanet, ancienne présidente du Snelac : « Les ouvertures sont, certes, nombreuses [en 2002], mais il y en a également eu les années précédentes, telles celles de Micropolis dans l’Aveyron ou du nouveau Grévin à Paris. A Brest, Oceanopolis a été refait. Pour les années futures, on parle toujours de Bioscope en Alsace, et du parc du végétal près d’Angers. On peut légitimement penser que s’il n’y avait pas de potentiel, les investisseurs ne seraient pas assez fous pour retomber dans les tentatives malheureuses de la fin des années quatre-vingt, qui ont vu notamment la déconfiture de Mirapolis, à Cergy-Pontoise. (…) La palette de choix reste importante. Il n’y a pas que des parcs à 35 euros l’entrée. On peut aller dans des parcs de proximité, à moins de 10 euros l’entrée, qui sont la majeure partie du tissu français et un socle important pour le dynamisme du secteur ».

En 2005, Arnaud Bennet, nouveau président du Snelac, nuance : « Il y a encore en France de la place pour des projets de dimensions régionales, mais il n’y a plus de place, aujourd’hui, pour un grand parc généraliste ». En 2005, environ 25 000 salariés travaillent dans les parcs de loisirs, et plus de 50 000 en haute-saison. Pour Arnaud Bennet : « Cet aspect est très important. Les parcs créent des emplois, font travailler des entreprises locales. Ils sont souvent une porte d’entrée pour des jeunes sans qualification ». En 2005, les parcs de loisirs français ont accueilli 50 millions de visiteurs.

Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, au début des années quatre-vingt, la France est le seul pays d’Europe à n’avoir aucun parc à thèmes sur son sol alors que les Etats-Unis comptent près de deux mille parcs de loisirs. Et puis, une « souris aux dents longues » pour paraphraser le pamphlet de Carl Hiaasen, tend le bout de son museau en France à partir de 1983. C’est alors le signal de départ pour ce que chacun considère à l’époque comme une véritable ruée vers l’or. En 1989, un journaliste s’interroge sur cet étrange phénomène : « les Français seraient-ils atteints par une épidémie de « parcomanie » aiguë ? ». Il semble que la France succombe à l’effet « parcs de loisirs ». Les responsables du tourisme et les promoteurs semblent touchés par un coup de folie, une frénésie, une vague déferlante ludique, bref un raz-de-marée des loisirs.

A la fin des années quatre-vingt, on ne sait pas quel nom leur attribuer, on parle tantôt de parcs de loisirs ou de parcs à thèmes, de parcs récréatifs ou de parcs d’attractions, de parcs de divertissements ou de parcs à événements. C’est de Disney que vient le mot « parc à thèmes ». Le premier du genre a ouvert en 1955 en Californie à Anaheim, Disneyland (puis Disney’s California Adventure en 2001). Ont suivi Walt Disney World, EPCOT Center, Disney-MGM Studios et Disney’s Animal Kingdom à Orlando en Floride, Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea au Japon, Disneyland Park et Walt Disney Studios Park en France, et enfin le onzième, Hong Kong Disneyland. En 2012, il est prévu l’ouverture de Shanghai Disneyland en Chine. Partout, c’est le même incroyable succès. Chaque année, près de 100 millions de personnes se rendent dans un parc à thèmes Disney : 20 millions de visiteurs en Californie, 40 millions en Floride, 25 millions au Japon. En un demi-siècle, deux milliards de personnes ont visité un parc Disney dans le monde. Le 17 juillet 2005 a marqué les cinquante ans de Disneyland en Californie.

Un incroyable succès partout ? Non ! Un pays peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour un parc à thèmes Disney en France…

Au XVIIIème siècle, le philosophe français Denis Diderot définit le mot « loisir » dans l’Encyclopédie comme étant un « un temps vide que nos devoirs nous laissent ». Pour occuper ce vide, l’aristocratie remplit ses jardins de décors et d’architectures éphémères. Les Folies préfigurent sur un mode confidentiel, les parcs d’attractions modernes. Citons ainsi Prater et son Luna Park aménagé à Vienne en 1766. Après la Révolution, les Folies sont vendues à des entrepreneurs de spectacles qui inaugurent un nouveau type de fêtes publiques et champêtres dont l’entrée est payante et l’accès quotidien. Les Tivoli sont considérés comme les premiers parcs d’attractions avec spectacles forains, bals, spectacles pyrotechniques, démonstrations équestres et orchestres. Les jardins de Tivoli ouvrent à Copenhague en 1843 et le Jardin d’acclimatation à Paris sous Napoléon III. A l’origine nomade et cyclique, la fête foraine se transforme progressivement. L’exemple vient des Etats-Unis. A la fin du XIXème siècle, le Luna Park ou trolley park se trouve à portée de tramway des centres-villes. En 1887, le Sea Lion Park à Coney Island, près de New York, s’étend ainsi sur trois kilomètres le long de l’océan. Les Amusement Parks sont nés. En Europe, le plus ancien est le Blackpool Pleasure Island Beach, inauguré en 1896, suivi du Luna Parc de Paris en 1903, puis la Magic City en 1911. Enfin, l’industrialisation du parc de loisirs apparaît au début des années cinquante avec Disneyland en Californie. Les années soixante voient leur arrivée en Europe du Nord. Mais il faudra attendre 1987, pour que Mirapolis, premier parc à thèmes français, ouvre ses portes.

Si de vastes études ont déjà été menées et publiées sur Disneyland et Walt Disney World, ce n’est pas le cas pour Tokyo Disneyland (sauf Riding the Black Ship : Japan and Tokyo Disneyland de Aviad E. Raz) et Disneyland Paris (à part Once Upon an American Dream : the Story of Eurodisneyland de Andrew Lainsbury). On peut l’expliquer par le fait que les deux premiers sont plus anciens et plus accessibles aux chercheurs anglo-saxons. L’argument principal est de dire que la structure et l’organisation des parcs de Tokyo et de Paris ne sont que des copies des originaux. Ainsi, tous les parcs répliquent-ils les quatre lands de base, un château et une Main Street. Enfin, beaucoup des attractions sont semblables. Cependant, ce préjugé globalisant ignore les différences qui existent au sein même des deux parcs américains. Disneyland (30 hectares sur une superficie totale de 73,5) est aujourd’hui considéré comme un parc de « première génération » par les imagénieurs de Disney puisqu’il a été conçu dans les années cinquante et le Royaume Magique de Floride (43 hectares sur 11 300), construit à la fin des années soixante, est un parc de « deuxième génération ». Tokyo Disneyland (46 hectares sur 82,6) est un parc de « troisième génération » même si c’est une réplique de Walt Disney World. Plusieurs spécialistes ont discuté des différences entre Disneyland et Walt Disney World, certains reconnaissant à Disneyland plus de cohérence du simple fait de sa plus faible superficie. Mais, ce n’est pas le même public non plus. Disneyland a été conçu comme un parc local destiné aussi bien aux habitants de la région de Los Angeles (regroupant 10 millions d’individus) qu’aux touristes. La plupart des visiteurs se contentent d’y passer la journée. Walt Disney World a été envisagé, dès le début, comme une destination de vacances. La plupart des visiteurs s’y rendent en voiture ou en avion pendant plusieurs jours. On y retrouve le Royaume Magique (équivalent au Disneyland), mais aussi un petit parc aquatique (le premier aux Etats-Unis), plusieurs hôtels, un terrain de camping, trois parcours de golf et EPCOT Center ouvert en 1982. Il s’agit de faire de Walt Disney World un centre de vacances complet – un resort – pour attirer les visiteurs de loin. Pour le parc européen, l’idée de la Walt Disney Company est de reproduire fidèlement le schéma d’implantation et de croissance du parc de Floride. EuroDisneyland est un parc à thèmes de « quatrième génération ». C’est en 1987, que l’Etat français et la Walt Disney Company signent une convention de trente ans pour la construction d’un parc à thèmes et l’aménagement de 1 943 hectares à Marne-la-Vallée.

Marne-la-Vallée demeure un haut lieu d’histoire et de culture. Les terres de Brie sont parmi les plus fertiles du monde. La vallée de la Marne a été un centre de migration et de transit reliant les voies de Paris et Meaux à celles des duchés de Bourgogne ou des terres des Flandres. C’est l’histoire des bords de Marne, des guinguettes et du petit vin blanc, du chocolat Meunier ou des innombrables châteaux (Champs-sur-Marne, Guermantes). Marne-la-Vallée est le trait d’union entre passé et présent, entre modernité et tradition, entre urbanisme et ruralité. Marne-la-Vallée est un vaste et paradoxal ensemble sur lequel vont se crisper les mécontentements.

Le parc occupera 60 hectares. Un document d’août 1986 évalue le montant de l’opération à 45 milliards de francs. La Walt Disney Company empochera 200 millions de francs de royalties chaque année. Le profit annuel escompté s’élève à un milliard de francs par an pour la Walt Disney Company selon une source française d’août 1986. Pour Gilles Smadja, auteur de Mickey l’arnaque en 1988, c’est une « véritable capitulation nationale devant une puissance étrangère privée ». Le programme EuroDisneyland se divise en huit quartiers :

- le Quartier des Attractions. Royaume Magique, esplanade et extensions futures, 160 ha.
- le Quartier du Centre. 60 000 m² de commerces, 5 800 chambres d’hôtel catégorie quatre étoiles, 4 100 chambres 3 étoiles, un centre de congrès de 40 000m², 140 000 m² de bureaux, 500 logements.
- Le Quartier du Lac. 5 200 chambres d’hôtel 4 étoiles, 2 900 chambres trois étoiles.
- Le Quartier des Affaires. 520 000 m² de bureaux, 2 500 logements de standing, un centre commercial régional de 90 000 m².
- Le Quartier Nord. 1 350 résidences en multipropriété, 1 000 logements privés, 40 000 m² de bureaux, 50 000 m² de commerces.
- Le Quartier Est. Deux terrains de golf 18 trous. 1 400 maisons individuelles. 1 050 propriétés privées. Un hôtel de 200 chambres.
- Le Quartier des Bois. 2 100 emplacements de camping, caravaning, bungalows. Deux parcs aquatiques.
- Le Quartier des Activités. 750 000 m².

Total général :
- 18 200 chambres d’hôtel
- 700 000 m² de bureaux
- 750 000 m² d’activités financières ou commerciales.

C’est la plus gigantesque opération foncière et immobilière de la fin du XXème siècle après la Défense. Le succès est assuré. Disney bénéficie sans conteste d’un formidable capital sympathie. Selon une enquête de The Added Value Company, Mickey est ainsi immédiatement reconnu par 98 % des personnes et Donald par 96 %. L’Europe constitue pour la Walt Disney Company 52 % du chiffre d’affaires réalisé sur le marché international. Selon le bulletin de la Chambre de Commerce de 1987, l’Europe compte 350 millions d’habitants dont les salariés ont des congés payés de 4 à 6 semaines en moyenne. Le Vieux Continent attire les deux tiers des touristes du monde : 200 millions de visiteurs pour 50 milliards de dollars dépensés chaque année.

Pourtant, Mirapolis, Zygofolis et Big Bang Schtroumpf, tous des parcs à thèmes français, font faillite les uns après les autres à la même époque. N’est-ce pas un mauvais signe ? Que nenni ! Disney, c’est autre chose, la Walt Disney Company n’a jamais connu d’échec concernant ses parcs et, à cette époque, depuis la fin de l’année 1984, c’est une toute nouvelle équipe de direction menée par Michael Eisner qui compte bien faire de Disney une multinationale encore plus puissante qu’auparavant. Au milieu des années quatre-vingt, la Walt Disney Company, ce sont des cadres d’une arrogance peu commune. Ce sont surtout les « années fric », des milliards de dollars de chiffre d’affaires, en constante augmentation année après année. En 1990, Disney contrôle 40 % du marché des parcs à thèmes aux Etats-Unis, soit plus du double que son plus proche concurrent (18 %). Pourtant, la fréquentation stagne et le besoin de nouveaux marchés semble essentiel à la poursuite de la croissance.

EuroDisneyland, comme on l’appelle alors, est un projet qui tient particulièrement à cœur au nouveau PDG de Disney. Eisner va grandement s’investir dans ce nouveau parc européen, quitte à prendre des décisions à l’encontre de l’avis de tous ses collaborateurs. Mais l’ouverture de ce parc en France déchaîne les passions. La controverse enfle à partir de 1985 pour atteindre son paroxysme en 1987 puis en 1992. Disney devient le symbole d’une culture de masse qui ne prend pas en compte les cultures locales, le symbole de l’impérialisme américain et de la standardisation du divertissement. Pour beaucoup, Disneyland, c’est une insulte au paysage urbain, un synonyme d’incohérence, de mauvais goût et d’imposture. Disneyland incarne tout ce que rejette l’art de l’architecture. Disneyland, c’est la personnification d’une certaine médiocrité culturelle, une sorte de monument national élevé à la vulgarité.

Mickey se trouve alors complètement diabolisé. Installer un parc en Europe est terrifiant. On a peur des multinationales qui veulent conquérir le monde. On a peur aussi de voir s’exporter les loisirs américains. C’est une certaine idée de la France opposée à l’American way of life. L’ « invasion » de Disney en Europe représente à la fin des années quatre-vingt/début des années quatre-vingt-dix, la dégradation des cultures européennes. EuroDisneyland, c’est un « Tchernobyl culturel », « le dernier clou yankee dans le cercueil de la culture européenne » ou encore « le cheval de Troie de la culture américaine ».

Les dirigeants du plus grand empire médiatique du monde sont alors loin de se douter de ce qui les attend outre-Atlantique… Qu’est-ce qui a poussé la Walt Disney Company à construire un nouveau parc en Europe ? Pourquoi les dirigeants de Disney ont-ils choisi la France ? Comment les négociations politiques ont-elles affectées la conception et le développement du parc à thèmes et des hôtels ? Quelles ont été les réactions de la presse et du public avant et après son ouverture ? Quelles ont été les raisons des difficultés financières de Disneyland Paris ? Quel est l’avenir de la plus importante destination touristique d’Europe ? Ce sont les questions auxquelles ce livre répond. Il fait la synthèse sur près de vingt années, d’une extraordinaire saga à la fois humaine, technique, culturelle, financière et politique. C’est l’histoire aussi de ses échecs – ruine des actionnaires – et de ses réussites – première destination touristique d’Europe qui a accueilli près de 160 millions de visiteurs depuis son ouverture. Sans se contenter d’une lecture sociologique, cette étude ne néglige ni la production (12 000 employés ou cast members et 70 000 candidatures reçues chaque année) ni la réception (12 millions de visiteurs et clients ou guests chaque année) du spectacle Disney. Elle aborde aussi bien la question de la réalisation, de la construction, de la gestion, de la commercialisation, des attractions, des employés, de la direction, des concepteurs et des visiteurs de Disneyland Paris.

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