วันจันทร์ที่ 18 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

jeudi 26 octobre 2006

États d’âme et vie amoureuse de Raven I

DM m’a dit qu’il ne comprendrait jamais pourquoi j’avais autant trippé sur Dante. Dieu du dimanche me l’a aussi dit. «C’est un crétin fini!» sont ses mots exacts. Devant cette incompréhension générale, j’ai décidé de faire un post sur la vie amoureuse de Raven, sur ses états d’âme, me disant qu’elle serait peut-être ainsi mieux comprise. Enjoy!

Pourquoi suis-je devenue une voleuse? Facile! Pour faire une histoire courte, mes parents étaient voleurs, mes grands-parents aussi, tout comme mes arrière-grands parents… Bref, je descend d’une longue lignée de voleurs. Jamais il ne me serait venu à l’idée d’orienter ma vie dans une autre direction : j’aurais été la honte de la famille! À ceux qui pourraient penser que voler c’est mal, je répondrai : pas du tout! Voler n’est qu’un synonyme de «répartition équitable des biens». Je ne fais que prendre à ceux qui n’en ont pas réellement besoin pour donner à d’autres qui en ont vraiment besoin. Bon, d’accord. Les «autres qui en ont vraiment besoin» c’est moi, mais c’est pas grave! Il ne faut pas prendre ça de façon négative, car comme m’a dit un jour un ami : il ne s’agit que d’emprunts à long terme, à très long terme.

Vous pourriez penser qu’étant donné ma lignée, j’ai développé très jeune un goût pour le métier de voleur, ou encore que j’étais naturellement douée quand j’ai commencé à exercer ce métier : au contraire! I was such a bad student and I gave my parents so many headaches! Je pouvais être bonne, quand je m’en donnais la peine (c’est-à-dire pas souvent), mais je n’en avais pas envie. La raison? Les fausses cartes d’identité. J’ai arrêté de compter il y a longtemps le nombre de fois que j’ai menti à mes parents pour sortir dans des bars, soit avec mes amis ou avec un gars. Non, je ne couchais pas à droite et à gauche, bien au contraire. J’étais, et je suis toujours d’ailleurs, une romantique cucu incurable, même si je ne l’avouerais jamais à personne. Quand j’étais jeune, ma mère me racontait souvent des histoires de capes et d’épées, de princesse enlevée par un méchant prince et sauvée par le chevalier sans peur et sans reproche. Plus tard, j’ai découvert les romans d’amour. Combiné au fait que mes parents étaient toujours ensemble et formaient un couple solide, j’étais certaine qu’il m’arriverait la même chose : je rencontrerais un homme, ce serait le coup de foudre et nous passerions le reste de nos jours ensemble. Souvent, j’ai rêvassé en classe, un roman caché derrière mon livre, n’écoutant que d’une oreille ou pas du tout ce que mon professeur me disait.

Bien sûr, la vie n’a pas été aussi simple que ça : mon petit copain idéal n’est jamais tombé du ciel (en tout cas pas tout de suite). Alors je me suis dit que peut-être je devrais «partir à sa recherche» : I was going out, often ditching class to do so… Mais je ne sortais pas avec n’importe qui : je devais ressentir quelque chose de spécial pour mon copain. Simplement, il semblait toujours y avoir quelque chose qui clochait : il se montrait trop pressant ou encore je me rendais compte que nous n’avions finalement pas grand-chose en commun. Quelques fois, j’avais eu l’impression que j’avais peut-être tiré le bon numéro, mais quand je lui disais «pas de sexe avant le mariage», il prenait la poudre d’escampette. Ma mère m’a un jour dit quelque chose de très censé : Don’t be in such a hurry to find true love. It might be right under your nose so if you try too hard you might miss it. Take it slowly and let it come to you.
J’aurais aimé recevoir plus de bons conseils de sa part, mais mes parents sont morts l’année de mon 98e anniversaire, lors d’une mission. Me laissant sans famille, avec le sentiment de ne pas avoir répondu à leurs attentes. J’ai donc décidé de me consacrer entièrement à mon héritage. Je faisais déjà des petits boulots pour la guilde à laquelle appartenait mes parents, alors je leur ai demandé s’ils voulaient bien m’entraîner.
-Tu t’es toujours contrefichée des dons que t’avais légués tes parents, m’a dit le maître de la guilde. Alors je devrais demander à un de mes hommes de prendre sur son temps précieux pour t’entraîner, quand je sais que tu vas tout faire pour éviter d’apprendre? I don’t think so.
-Not this time. I’m serious, I promise. Give me one last chance.
-…I’ll see what I can do, but don’t get your hopes up : I don’t know if anyone is going to want to take care of a lousy student such as yourself.

Ça a fait mal d’entendre ça, mais je le méritais. Je suis retournée chez moi et j’ai attendu qu’on me contacte. Pendant quelques jours, je me suis tournée les pouces. J’étais en train de me demander si je ne serais pas obligée en fin de compte de trouver un métier «honorable». Mmmm… Me tuer à l’ouvrage pour gagner de l’argent alors que je savais que je pouvais y arriver d’une façon beaucoup plus facile? Pas question! J’étais en train de ruminer sur le sujet quand on a cogné à la porte : c’était William. C’était un humain d’environ 25 ans et nous avions été entraînés un peu ensemble il y a quelques années de cela. Mais quand moi j’avais tout lâché pour aller m’amuser, lui avait continué à travailler sérieusement. Il était aujourd’hui un voleur très doué et très respecté. Il m’a dit que le patron lui avait ordonné de m’entraîner et qu’il n’allait pas me faire de cadeau, même si mes parents avaient été de bons collègues.

Ce fut pénible en effet : c’était comme si toutes ces années passées à faire… à ne rien faire en fait, m’avait fait oublier le peu que j’avais pu apprendre. William ne me laissait pas un instant de répit et j’ai eu envie de laisser tomber, mais j’aimais ce que je faisais et je voulais lui prouver que je pouvais y arriver. C’était un véritable de bourreau de travail, mais les instants où il me regardait sans avoir le travail en tête pour me féliciter de ce que j’avais fait par exemple, il avait vraiment un beau sourire… Et quand on se battait ensemble en combat rapproché, je prenais parfois le temps de l’observer et il était juste trop… Non! Ce n’est vraiment pas le temps de m’amouracher de mon patron!

Après quelques mois d’un entraînement intensif, William m’a enfin dit que j’étais prête pour faire une mission. Ce ne serait rien de bien excitant : je me contenterais de monter la garde pendant que William irait à l’intérieur. Mais j’étais quand même heureuse, car je serais seule avec lui.
-Quelque chose ne va pas?, m’a-t-il demandé, en voyant le sourire béat qui s’affichait sur mon visage.
-Euh… Bien sûr que non! Je suis juste (en train de tomber amoureuse de toi)… contente que tu me fasses enfin confiance pour une mission.
-Je t’ai toujours fait confiance.
-Je…
-Et je suis content de faire cette mission avec toi.
(Huh? Est-ce qu’il éprouverait aussi…?)
Avant que je ne lui réponde, il a commencé à parler de la mission. Quand on reviendra, je trouverai peut-être le courage de lui en glisser un mot. Le départ se ferait le soir même. Tout aurait dû se dérouler comme un charme, mais il en fut tout autrement. J’étais cachée dans l’ombre et William venait de rentrer dans la maison. Je devais siffler si quelqu’un arrivait trop près du building. J’attendais, dans le silence le plus complet, quand mes sens de voleuse se sont brusquement allumés. Something was wrong, I could feel it. Rien ne le laissait présager, mais j’avais un mauvais pressentiment. Devais-je laisser mon poste et aller voir si tout allait bien? Si tout était en ordre, William m’en voudrait d’avoir quitté mon poste. Mais s’il avait des problèmes et qu’il ne pouvait pas me prévenir?… Au diable la sagesse!

J’ai abandonné mon poste et j’ai grimpé sur le mur jusqu’à la fenêtre par où était entré William, juste à temps pour voir un type être balancé par la fenêtre; j’ai failli faire un vol plané jusqu’au sol. J’ai réussi à me hisser jusqu’à l’intérieur, à temps pour voir William se faire sauter dessus par deux types, un troisième était par terre et était en train de se relever. Je lui ai aussitôt tiré dessus.
-Attention! Il y en a une autre!
-Raven! Fiche le camp!
-Pas question!
Un des deux gars qui attaquaient William s’est jeté sur moi et s’en est suivi un combat rapide mais sanglant, car les gardes étaient vraiment doués. Quand ils furent morts, je me suis jetée sur William, qui était salement amoché.
-Pourquoi tu ne m…?, ais-je commencé.
-Plus tard les questions! On doit partie avant que d’autres rappliquent!
Effectivement, des bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir.

J’ai agrippé William par le bras et nous sommes ressortis par où nous étions arrivés. Nous étions dans un piteux état, mais au moins, nous avions ce pourquoi nous étions venus. Nous sommes retournés à la guilde. Je n’ai même pas eu le temps de ramener William à sa chambre, car notre patron nous a aussitôt fait appeler. William lui a expliqué que les infos que nous avions reçues étaient erronées et que les lieux étaient loin d’être vides. Après qu’il nous ait dit qu’il s’occuperait personnellement de notre contact, nous lui avons remis le paquet et j’ai ramené William à sa chambre.
-Ça va aller, m’a-t-il dit. Tu devrais retourner dans ta chambre pour te reposer.
-Pas question! Tu pisses le sang! Alors tu vas te coucher et me laisser t’occuper de tes blessures!
-Mais…
-Qu’est-ce que j’ai dit?
-Ok! Ok! Tu es vraiment têtue, tu sais?
-Oui, et toi aussi! Alors on est faits pour s’entendre!

Je l’ai donc aidé à s’étendre et j’ai pansé ses blessures du mieux que je pouvais.
-Merci, m’a-t-il dit.
-De quoi?
-De t’occuper aussi bien que moi.
-Si tu veux vraiment me remercier, dis-moi plutôt pourquoi tu ne m’as pas appelé à l’aide quand tu as été attaqué.
-On ne devrait pas plutôt s’occuper de tes blessures?
J’ai pris son visage dans mes mains pour être sûre qu’il me regarde.
-Ne détourne pas la conversation. Pourquoi ne m’as-tu pas appelée?
-Parce que tu serais devenue leur cible et je ne voulais pas que ça arrive. Je préfère me débrouiller seul plutôt que tu sois blessée.
-Je… Je ne savais pas que…
-Que quoi? Que je t’aimais au point d’être prêt à mourir pour toi? Je suis amoureux de toi depuis des années! Pourquoi crois-tu que j’ai demandé au patron de t’entraîner?
-Tu ne m’avais pas dit que tu avais été obligé?
-Euh…oups. Oui, et bien… J’ai dit ça parce que je ne pensais pas que tu pouvais m’aimer aussi.
-Pourquoi dis-tu ça?
-Parce que tu as eu des tas de petits amis et…
-J’ai eu plusieurs petits amis, c’est vrai, mais je ne suis jamais tombée amoureuse… avant aujourd’hui.
-Qu’est-ce que tu es en train de me dire?
-Je suis en train de dire que je t’aime, idiot!
-Si je suis un idiot, alors toi tu es une idiote.
-Oui, Je te l’ai déjà dit : on est faits pour s’entendre.
-C’est vrai, c’est vrai…
De sa main qui était encore fonctionnelle, il a attiré ma tête vers lui et m’a embrassée. C’était encore meilleur que toutes le fois où… où je ne me l’étais pas imaginé du tout!

À partir de ce moment, Will et moi ne nous sommes plus quittés, formant un couple dans notre vie personnelle et professionnelle. Il était totalement adorable : me disant constamment qu’il m’aimait, m’offrant souvent des petits cadeaux… Avec lui, j’étais traitée comme j’avais toujours souhaité l’être : je me sentais spéciale. Je dois avouer que malgré tout, je me sentais assez nerveuse : j’avais beau avoir un peu d’expérience avec les hommes, j’étais toujours vierge. Et ça me rendait nerveuse, car je savais que Will était expérimenté. Une fois que nous étions en train de nous bécoter et que les choses ont été plus loin qu’elles ne l’avaient été auparavant, il a remarqué ma nervosité et je lui ai dit qu’il serait mon premier, que je m’étais toujours imaginé que je ne «le» ferais pas avant le mariage. Il m’a dit qu’il m’avait attendue pendant quelques années, alors il pouvait bien patienter jusqu’au mariage, qui ne tarderait pas à arriver. Il a sorti une bague de sa poche et m’a demandé de l’épouser. J’ai bien entendu accepté et le jour de mon centième anniversaire, j’ai unis ma destinée à la sienne. Alors tu vois Dante? Je n’ai pas perdu ma virginité dans un cirque comme tu le pensais, mais lors de ma nuit de noce!

Je passerai rapidement sur les années que nous avons passé ensemble en me contentant de dire qu’il m’a toujours rendue heureuse. Le seul point négatif : il était humain et moi elfe. J’ai dû le regarder vieillir alors que je gardais la même apparence. Le temps passait et je savais qu’éventuellement des circonstances tout à fait hors de notre contrôle nous séparerait. Au bout de trente ans d’un bonheur sans tache, William m’a quittée. Jamais je n’aurais cru que ça ferait si mal. J’ai essayé de rester forte, mais je n’ai pas été capable : j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je n’avais plus le goût pour rien… J’avais l’impression que j’étais morte avec lui. Pendant un an, je me morfondue dans ma tristesse. J’étais en train de devenir l’ombre de moi-même, mais mes amis n’avaient pas l’intention de me regarder me laisser me tuer. Ils ont commencé à me présenter des hommes, mais aucun ne m’intéressait. Each time, something just wasn’t right. Je les suppliais de me laisser tranquille, mais ils ne voulaient rien entendre. Quand ils m’ont parlé d’Adrian, je me suis dit : Oh non! Pas un autre! Mais mes amis m’ont dit qu’il était exactement le genre d’homme qui pouvait m’intéresser : doux, attentionné… En leur faisant promettre de me laisser tranquille si jamais ça ne marchait pas, j’ai accepté de le rencontrer…


À suivre dans États d’âme et vie amoureuse de Raven II

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