วันพุธที่ 29 สิงหาคม พ.ศ. 2550


Cocotier

Cocos Nucifera
ARECACEAE


L'image d'Epinal de la Noix de Coco (une coque dure, une chair sèche et une eau sans réel arôme) est sérieusement remise en doute à la Réunion. Protégée par une coque fibreuse verte (ou orange suivant la variété) et épaisse, la noix n'est pas vraiment dure.

La chair, tendre et délicate se partage la vedette avec une eau douce et rafraîchissante. Les coco commercialisées en métropole sont bien souvent trop mures, trop avancées en âge.

Quel meilleur plaisir que de goûter une noix déposée de l'arbre à l'instant, avec son eau pure et délicate et sa chair tendre ?

L'arbre est identifiable sans possibilité d'erreur, son tronc lisse et grisâtre, la couronne de feuille découpées et les fruits en permanence suspendus, symbole d'exotisme et d'aventure sont connus de tous.

On en trouve communément dans jardins et parfois en bords de mer (notamment à Grand Anse. Parfois ils servaient à marquer l'entrée des maisons de maîtres ou des chemins vicinaux (on en retrouve au parc Amazone, ou encore autour de certaines maisons du côté de Sainte Marie ou Saint Louis, étang du Gol).

La plus forte concentration se trouve néanmoins au Tour de Roches (Grande Fontaine), ou la fête du Coco à lieu tous les ans (concours de grimper de cocotier, etc...

Tout la production de l'arbre est exploitable. Le fruit est utilisé tel quel (la pulpe se mange et l'eau est parfois vendue au litre). Mais la forte concentration en huile lui permet d'être utilisé à des fins cosmétiques (l'huile de coco est vendu sur les marché, pour donner de beaux cheveux).

Les produits fibreux sont exploités pour réaliser de nombreux ouvrages (cordages, tapis,...). Le choux du cocotier est également consommé (rarement à la réunion), il remplace très agréablement les cœurs de palmier.

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